Ce responsable militaire affirme aussi que les FARDC ont récupérés six armes abandonnées par les hommes de Morgan.
Auparavant, la société civile de l’Ituri avait condamné l’occupation de la réserve de faune à Okapi et exigé, au cours d’un point de presse lundi matin, sa reconquête par l’armée.
Le président de cette structure, Me Jean Bosco Lalo, avait jugé « extrêmement inquiétante » l’attaque de ce « patrimoine mondial» par ces rebelles. Il avait invité le gouvernement congolais à « prendre ses responsabilités et réagir rapidement » pour le protéger.
«On ne peut pas permettre qu’une cité comme Epulu soit assiégée pendant plus de 48 heures, alors que nous sommes dans un pays qui dispose d’une armée », avait-il affirmé.
Pour lui, « tolérer la présence de ces miliciens » à Epulu équivalait à leur « laisser l’occasion de massacrer les Okapis » qui s’y trouvent.
Par ailleurs, Me Jean Bosco Lalo avait rappelé que la station d’Epulu est un passage important entre Bunia, Butembo et Kisangani.
En effet, le passage des camionneurs à Epulu était devenu difficile. Une centaine de véhicules, avec leurs passagers, venant de Bunia, Butembo et Goma (Nord-Kivu) et se rendant à Kisangani, en Province Orientale, étaient encore stationnés lundi 25 juin dans la matinée à Mambasa centre.
Ces conducteurs refusaient de traverser la réserve de faune à Okapi d’Epulu, les combattants Maï-Maï exigeant 250 dollars américains comme frais de péage à chaque véhicule.
Radiookapi.net