(Le Potentiel)
Au cours du mois de janvier 2014, le bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme (BCNUDH) a enregistré 173 cas de violations des droits de l’Homme sur le territoire de la République démocratique du Congo.
Selon Scott Campbel, chef du BCNUDH, ce taux représente une diminution par rapport au mois de décembre 2013, au cours duquel 200 cas de violations des droits de l’Homme avaient été rapportés.
« Les types de violations des droits de l’Homme les plus rapportés sont les atteintes au droit à l’intégrité physique, suivies par les atteintes au droit à la liberté et sécurité de la personne, les atteintes au droit à la propriété et finalement les atteintes au droit à la vie », a expliqué Scott Campbel.
« Les provinces les plus touchées, au mois de janvier 2014, ont été le Nord-Kivu et la Province Orientale », a-t-il ajouté.
Les principaux auteurs de violations des droits de l’Homme enregistrées par le BCNUDH, au cours de cette période dans la partie orientale de la RDC, sont, entre autres, les combattants des groupes armés.
D’après la même source, les miliciens seraient responsables de 28% du nombre total de violations des droits de l’Homme que le BCNUDH a enregistrées sur l’ensemble du territoire national en janvier 2014.
« Le bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme note avec préoccupation, en janvier 2014, la persistance des violations des droits de l’Homme à l’encontre des défenseurs des droits de l’Homme et des journalistes », a fait savoir Scott Campbel. Et de poursuivre : « Au cours du mois de janvier 2014, selon les informations mises à la disposition du BCNUDH, au moins 7 agents de la police nationale congolaise (PNC) et 12 militaires des FARDC ont été condamnés pour les actes constituant des violations des droits de l’Homme ».
Dans le cadre de son mandat tel que défini dans la Résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies, le bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme en RDC assure une surveillance étroite de la situation des droits de l’Homme à travers le territoire congolais et procède à des analyses des tendances relatives à cette question.
Des informations sur ces tendances sont régulièrement partagées avec les autorités congolaises afin qu’elles prennent les actions nécessaires et traduisent les auteurs de violations des droits de l’Homme documentés par le BCNUDH.