(Le Potentiel)
Les FARDC et la Monusco ont lancé dernièrement des opérations militaires contre les éléments du groupe Maï-Maï Cheka-Duma Défense du Congo (NDC), auteurs de plusieurs exactions à Walikale.
La situation sécuritaire est restée principalement marquée par des opérations militaires menées conjointement par les troupes gouvernementales et celles de la Mission onusienne en RDC, a indiqué le porte-parole de la Monusco au cours d’un point de presse animé, le mercredi 10 septembre, à Kinshasa.
Selon la source, ces opérations sont lancées contre les éléments du groupe Maï-Maï Cheka-Duma Défense du Congo (NDC), auteurs de plusieurs exactions dans le territoire de Walikale. Illustration : le Bureau de la section de DDRRR de ce territoire a fait état d’enlèvement, par des membres supposés du groupe NDC, de six personnes à Mpofi, une localité située à 20 km à l’Ouest de Bunyampuli.
Dans le même registre, ces hors-la-loi ont également pillé des motocyclettes sur l’axe Kitchanga-Kibua et à Mubea. Dans la même journée, la section des affaires civiles de la Monusco a évoqué le cas d’un autre enlèvement de deux filles par des hommes armés du même groupe armé.
Soucieux de rétablir l’autorité de l’Etat dans la localité de Biruti, les troupes loyalistes appuyées par la Brigade d’intervention de la force de la Monusco ont lancé, le 6 septembre 2014, des opérations vigoureuses contre les insurgés qu’ils ont repoussés vers la jungle adjacente. A cette occasion, l’armée régulière a récupéré une mitrailleuse et des munitions abandonnées par les assaillants.
En outre, une patrouille menée dans la localité Oninga, située dans la région, a permis de récupérer une mitrailleuse (PKM), quatre téléphones portables, des cartes mémoire, deux radios et des documents appartenant au groupe armé Maï-Maï Cheka.
A Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, le département de la sécurité des Nations unies a déployé, le 6 septembre, des unités d’intervention rapide dans le quartier Kyeshero, afin d’assister un agent de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), victime d’une attaque par des hommes armés non autrement identifiés dans sa résidence, rapporte la source.
