(La Prospérité)
Déclaration du Département d’Etat concernant l’expulsion de Scott Campbell, Directeur du Bureau Conjoint des Nations Unis pour les Droits de l’Homme
Déclaration de MARIE HARF, porte-parole adjointe du Département d’Etat : Les États-Unis sont profondément préoccupés par la décision du Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) d’expulser le directeur du Bureau conjoint des droits de l’homme des Nations Unies (BCNUDH) en RDC en raison d’un rapport publié par le BCNUDH faisant état de graves violations commises par certains membres des forces de sécurité de la RDC qui ont abouti à 9 décès et 32 disparitions forcées. Nous demandons instamment au gouvernement de la RDC de revenir sur sa décision.
L’Organisation des Nations Unies joue un rôle essentiel en contribuant à la sécurité et au bien-être du peuple congolais, notamment par la MONUSCO, ses activités humanitaires, et son appui à la bonne gouvernance, à la démocratie et les droits humains. La MONUSCO est spécifiquement mandatée par le Conseil de sécurité de l’ONU de préparer des rapports réguliers sur l’état des droits de l’homme en RDC. Les Etats-Unis réaffirment leur ferme soutien aux travaux de l’ONU et son engagement à lutter contre l’impunité face aux violations des droits de l’homme.
Nous exhortons le gouvernement de la RDC à enquêter sur les allégations d’exécutions extrajudiciaires et de disparitions forcées par certains membres de ses forces de sécurité mises en évidence dans le rapport du BCNUDH et de faire en sorte que les responsables rendent des comptes.