Surmonter l’impasse : RDC, Exposé de Martin Kobler au Conseil de sécurité

(Le Potentiel)

Madame la Présidente, distingués membres du Conseil de sécurité,
Permettez‐moi d’exprimer ma gratitude à la République argentine, qui préside le Conseil pendant le mois d’octobre, pour avoir convoqué cette réunion sur la situation en République démocratique du Congo. Outre la présentation du rapport du Secrétaire général, je tiens également à vous mettre à jour sur les derniers développements dans le pays1.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général Said Djinnit
2. Premièrement, je suis heureux de présenter pour la première fois avec l’Envoyé spécial Said
Djinnit. Après avoir travaillé ensemble pour seulement quelques semaines, j’ai déjà l’impression que nous sommes en harmonie ‐ comme un duo de rameurs qui rament en parfaite synchronie le long du puissant fleuve Congo. Je suis confiant qu’ensemble, nous allons naviguer sans peine droit devant, évitant les dangereux rapides.
3. Aujourd’hui, je vais me concentrer sur trois problèmes urgents:
1) Les massacres commis récemment à Beni;
2) Le désarmement volontaire des FDLR; et
3) La mise en œuvre du mandat de la MONUSCO en matière de droits de l’homme.
Peace One Day/ Alliance des forces démocratiques (ADF)
4. En moins d’un mois, entre le 21 septembre et le 18 octobre, nous avons été témoins des facettes extrêmes de l’espoir et du désespoir en RDC. Le 21 septembre à Goma, un concert organisé par Peace One Day a réuni 15 000 personnes pour chanter, danser et célébrer la paix dans leur ville. Un événement hautement symbolique; le concert a mis en lumière les progrès accomplis par Goma depuis sa libération des M23 dix mois auparavant. De plus, il a donné l’espoir que les graines de paix, plantées à Goma, se propageront à travers l’est du pays.
5. Cependant, deux semaines après, les ADF nous ont rappelés combien cet espoir pouvait se révéler fragile. Entre le 2 et le 17 octobre, dans des villages de Beni et aux alentours, des combattants ADF ont brutalement massacré plus de 80 civils, dont la plupart étaient des femmes et des enfants. Ils ont utilisé des machettes pour mutiler les corps de leurs victimes dans le but de semer la peur et d’empêcher les survivants de montrer leur appui aux forces du Gouvernement dans la lutte pour leur éradication.
6. Les ADF ont été affaiblis durant les derniers mois grâce à l’efficacité des opérations FARDC qui ont mené à la capture de tous leurs bastions. Les otages ont été relâchés. Des dizaines de milliers de réfugiés et de personnes déplacées sont retournées dans la région de Kamango. Ces attaques lamentables, par contre, démontre l’endurance du groupe et sa capacité à utiliser des tactiques de guérilla asymétrique et des manœuvres terroristes contre des civils. Sous pression et en fuite, les ADF essaient possiblement d’attirer l’attention des FARDC en attaquant des foyers de population.
7. J’ai mené plusieurs visites à Beni durant les dernières semaines. J’ai rendu hommage aux victimes, faisant de mon mieux pour réconforter les familles et communautés en deuil confrontées à des douzaines de cercueils alignés côte à côte. Le 22 octobre ‐ mercredi dernier ‐ une foule en colère de 2
000 personnes a essayée d’envahir la base de la MONUSCO à Beni. Nous sommes redevables à l’action décisive de nos Casques bleus de la Jordanie, du Népal et de la Tanzanie, qui se sont assurés, avec les efforts des autorités locales, de l’armée congolaise et de la police, que la situation reste sous contrôle.
8. Je suis extrêmement reconnaissant à l’Envoyé spécial Said Djinnit et à l’Envoyé spécial de l’Union africaine, l’Ambassadeur Boubacar Diarra, pour m’avoir accompagné jeudi dernier durant une visite difficile à Beni pour délivrer deux messages conjoints forts:
Premièrement: Seules des actions contre les ADF, et non des paroles, vont raviver la confiance de la population envers les FARDC et la MONUSCO. Nous devons créer un « triangle de confiance » entre la population, les FARDC et la MONUSCO. Comme dans toute guerre, la victoire est impossible sans le soutien de la population locale.
Deuxièmement: Nous recommandons fortement des opérations militaires conjointes décisives, y compris le combat, entre les FARDC et la MONUSCO contre les ADF de sorte à en finir pour de bon avec ce fléau.
Les FDLR
Madame la Présidente,
9. Permettez- moi maintenant, d’attirer votre attention sur le problème qui a été la plus grande préoccupation de la Mission ces cinq derniers mois ‐ peut‐être même au détriment des opérations contre les ADF ‐ le processus de désarmement volontaire des FDLR. J’ai le regret de vous dire que, malgré un début prometteur, le processus est maintenant dans une impasse.
10. Tous les Envoyés spéciaux de la région des Grands Lacs étaient présents à la Conférence ministérielle sur l’évaluation à mi‐parcours à Luanda la semaine dernière. Je voudrais féliciter l’Angola pour son leadership dans le « processus Luanda ». Je suis convaincu que l’Angola va continuer à jouer un rôle positif en tant qu’artisan de la paix dans la région. Je salue aussi le degré d’attention particulièrement élevé et le dévouement que la SADC et la CIRGL ont accordé à ce processus. Tous ont convenu qu’il n’y a pas eu de progrès depuis le 2 juillet.
11. Nous partageons tous le même objectif, la neutralisation des FDLR, et la même conviction, que la voie de la non‐violence est la meilleure option. Nous avons tous convenu, comme exprimé à Luanda, que les FDLR doivent déposer les armes volontairement au plus tard le 2 janvier 2015. Et tous sont déterminés à mener une action militaire contre les FDLR qui ne se seront pas volontairement rendus après l’expiration de ce délai.
12. A cet égard, j’apprécie fortement la déclaration du Conseil datant du 3 octobre, rappelant que les FDLR sont un groupe sanctionné par les Nations Unies qui continue de commettre des violations de droits de l’homme. Le Conseil a réaffirmé l’importance de les neutraliser rapidement. Je suis heureux de recevoir votre soutien constant et vos instructions sans équivoque.
13. Poursuivre cette lutte dans la jungle sera un combat long et difficile. Il y aura beaucoup de victimes. Pour ma part, je ne le souhaite pas. Mais il appartient aux FDLR d’empêcher que ce scenario se réalise. Il leur reste deux mois et six jours pour rendre les armes ‐ sans conditions ‐ et être transférés au camp transition de Kisangani comme envisagé par le Gouvernement, ou quitter le pays ‐ soit volontairement à travers le processus DDRRR, ou aller dans un pays tiers. Le 2 janvier, aucune excuse ne saurait justifiée un nouveau délai. La crédibilité de l’ONU, du Gouvernement congolais et de la région est en jeu.
Le M23
14. La crédibilité de la région est aussi remise en question par le rapatriement des
Ex-combattants M23 de l’Ouganda et du Rwanda, qui dure depuis longtemps. J »exhorte le Gouvernement de la RDC à accélérer les demandes d’amnistie échues et à finaliser la feuille de route pour les ex‐M23 DDR.
L’Envoyé spécial Djinnit apportera certainement davantage d’informations sur le processus de réinsertion des M23. La défaite militaire des M23 ne fera pas long feu si les déclarations de Nairobi ne sont pas mises en œuvre rapidement. La MONUSCO est disposée à faciliter le rapatriement des ex-combattants
M23.
15. Je félicite la Brigade d’intervention, appuyée par toutes les forces de la MONUSCO, qui a combattu avec courage et avec succès aux côtés des FARDC pour mettre fin aux M23. Je suis plus que
Jamais confiant que si les FDLR ne déposent pas les armes avant le 2 janvier, la Brigade d’intervention, appuyée par les forces de la MONUSCO, mènera une action militaire avec autant de courage et de succès contre eux.
Les droits de l’homme
16. Le troisième problème que je voudrais présenter devant vous aujourd’hui a trait au travail de la Mission concernant les droits de l’homme en RDC. La justice, la responsabilité et le respect des droits de l’homme sont les piliers sur lesquels la paix et la stabilité reposent.
17. Depuis plusieurs années maintenant, le Bureau conjoint pour les droits de l’homme a permis de documenter des violations flagrantes des droits de l’homme contre le peuple congolais, de militer en faveur de leurs droits et de les protéger. Cet effort ne doit en aucun cas être perçu comme ayant pour objectif d’affaiblir ou de blâmer le Gouvernement de la RDC. Ce travail est accompli dans l’optique de renforcer la bonne gouvernance ‐ un des engagements nationaux de l’Accord‐cadre pour la paix, la sécurité et la coopération. Le respect des droits de l’homme et la bonne gouvernance contribue à la stabilité et non à l’instabilité. Nous voulons renforcer le gouvernement dans sa lutte contre l’impunité, dans le but de soutenir ses efforts, qui ont été considérables, pour une meilleure gouvernance et une stabilité à long terme.
18. La MONUSCO et son Bureau conjoint pour les droits de l’homme sont, et doivent continuer à être les partenaires du Gouvernement dans ces efforts. Nous avons jouit d’une très bonne collaboration quotidienne ‐ surtout discrète ‐ et des progrès importants, surtout en ce qui concerne les services de sécurité, ont été réalisés. La diligence voulue en matière de droits de l’homme est un bel exemple de l’impact que notre action peut avoir sur le respect des droits de l’homme par les forces de sécurité.
19. Cependant, les rapports sur les droits de l’homme sont et resteront un instrument de travail de la mission en matière de droits de l’homme. Durant les deux dernières semaines, nous avons publié deux de ces rapports, en collaboration avec le Haut‐Commissariat aux droits de l’homme: l’un sur les
violations des droits de l’homme commises par les M23 durant leur contrôle de certaines régions à l’est de la RDC, et un autre publié le 15 octobre sur l’opération « Likofi » menée par le Gouvernement congolais contre les gangs de rues à Kinshasa. Le rapport documente l’exécution extrajudiciaire de neuf personnes et la disparition forcée de 32 autres personnes. Conformément à la méthodologie rigoureuse du Bureau conjoint pour les droits de l’homme, ces estimations sont modestes.
20. Le rapport « Likofi » a conduit à la décision du Gouvernement d’expulser le chef du Bureau conjoint pour les droits de l’homme, M. Scott Campbell, en moins de 48 heures. J’ai demandé au Gouvernement congolais de reconsidérer sa décision. J’ai exprimé ma confiance absolue dans le professionnalisme de Scott Campbell et de son équipe. Et je soutiens résolument le rapport qu’ils ont publié, pour lequel j’assume l’entière responsabilité.
21. Je suis aussi inquiet des menaces récentes proférées contre d’autres membres du personnel du Bureau conjoint pour les droits de l’homme. Il est inacceptable que ces individus dévoués soient victimes d’intimidation ou de menaces pour avoir accompli le travail qui est au cœur du mandat que vous nous avez assigné, conformément avec la politique « Les droits avant tout » du Secrétaire général et avec la charte de l’ONU. Ce travail doit continuer sans entraves.
22. Je suis extrêmement reconnaissant du soutien apporté par le Secrétaire général ainsi que de la solidarité démontré par certains d’entre vous qui avez demandé instamment au Gouvernement de revoir sa décision et d’agir contre les menaces faites à l’encontre du personnel de la MONUSCO.
J’aimerais tirer quatre conclusions:
1) Les droits de l’homme mènent à la stabilité;
2) Ce sont ceux qui commettent des violations des droits de l’homme et qui s’en sortent impunis qui ternissent l’image de la RDC et affaiblissent ses institutions de sécurité ‐ et non ceux qui les dénoncent publiquement;
3) Notre travail est collaboratif et constructif, et vise à aider le Gouvernement à renforcer son autorité morale.
4) Je compte proposer au Gouvernement congolais la mise en place d’un dialogue régulier et de haut niveau sur les droits de l’homme. Durant ce dialogue, toutes questions non résolues sur les droits de l’homme pourront être discutées, et la confiance pourra être développée. Ceci sera d’une importance particulière au cours de la prochaine période électorale.
La protection des civils
Madame la Présidente,
23. Permettez‐moi d’aborder brièvement un certain nombre de problèmes importants auxquels la RDC fait face.
24. S’il est vrai que notre travail concernant les droits de l’homme est essentiel à la mise en œuvre de notre mandat de protection des civils, il en est de même pour l’approche de notre composante militaire. Le Commandant de la Force et moi‐même pensons que la protection des civils va au‐delà d’une simple tâche relevant d’un mandat. Elle est la raison d’être de notre présence en République démocratique du Congo et constitue une obligation morale pour l’ONU. Nous reconnaissons également que pour être efficace, nous avons besoin d’un nouveau paradigme.
25. 1) La présence à elle seule ne suffit pas: se limiter à une simple présence sans action face à la violence porterait un sérieux coup à notre crédibilité.
2) La conduite des patrouilles à bord des véhicules blindés de transport de troupes ne suffit pas: les troupes doivent descendre de leurs véhicules et interagir directement avec les communautés.
3) Se limiter seulement à des zones sûres n’est pas suffisant: la Force doit traquer les menaces partout où elles se trouvent. Au besoin, les troupes doivent patrouiller à pied dans la jungle pendant des jours, comme le Commandant de la Force l’a souvent fait, afin d’assurer la protection des civils à la source.
26. L’heure est à l’action, et non à l’inaction;
A une réponse proactive, et non réactive;
Aux bataillons mobiles, et non statiques.
Quittons nos véhicules blindés et menons des patrouilles à pied.
Je voudrais ici réitérer l’appel lancé au mois d’août à tous les contingents: lorsque des civils sont en danger, «agissez, ne demandez pas!» et « la protection des civils avant tout». Pour y parvenir, je demande au Conseil de faire sienne cette recommandation, et je demande particulièrement, aux États membres de l’ONU, contributeurs de troupes, d’appuyer et de promouvoir cette orientation.
Le Katanga
27. Et comme nous l’avons vu dans les récents évènements tragiques à Beni, les civils continuent d’être la cible d’attaques. L’augmentation du nombre de déplacés dans plusieurs localités en raison de l’insécurité et de la violence présage d’une situation extrêmement inquiétante. Le Katanga en particulier fait face à une crise humanitaire. De mars 2011 à septembre 2014, le nombre de personnes déplacées a été multiplié par onze, passant de 50 000 à 543 000. Compte tenu de la poursuite des conflits interethniques entre les Kata Katanga et les Pygmées Luba bakat et, eu égard aux éventuelles tensions politiques dans la course électorale de 2015 et 2016, ces chiffres risquent potentiellement d’augmenter dans le futur.
Les élections
28. A court ou à moyen terme, dans l’ensemble du pays, les élections pourraient être un véritable déclencheur. De plus, la tenue des toutes premières élections locales dans le pays viendrait mettre de l’huile au feu pour ce qui est des rivalités et conflits traditionnels fonciers ainsi qu’aux luttes pour le pouvoir coutumier. Cette situation peut éventuellement s’étendre aux zones jugées déjà stables où la présence de la MONUSCO n’est plus que résiduelle.
29. Sur le plan national, au vu de l’importance des enjeux, certains pourraient être tentés de mettre à mal la compétition démocratique. Une telle situation constituerait une perte considérable eue égard aux progrès politiques réalisés par la RDC au cours de la dernière décennie.
30. Souvenons‐nous qu’en 2006, la RDC a organisé ses premières élections démocratiques en 40 ans. Le pays s’est alors doté d’institutions fonctionnelles avec entre autres un Gouvernement, un Parlement bicaméral, un large éventail de partis politiques ainsi qu’une Constitution qui consacrent ses principes démocratiques. Ces avancées ont jeté les bases d’un paysage politique dynamique. Il est donc essentiel que cet espace politique continue de favoriser le débat ainsi que l’atteinte d’un accord entre tous les partis et groupes. Je me réjouis de voir à travers tout le pays un consensus autour de la nécessité de respecter la Constitution. En effet, la légitimité ne peut être garantie que par un accord politique qui lui confère toute sa force.
Le développement économique / L’investissement privé
31. Le dernier point que je voudrais aborder est l’urgence à faire de la RDC, ce pays doté d’une richesse et d’un potentiel immense, le poumon économique de l’Afrique. La RDC a fait des progrès remarquables au cours de la dernière décennie, notamment en termes d’équilibre macro‐économique, avec une monnaie stable et une inflation maîtrisée à un pour cent. Mais malheureusement ses populations demeurent parmi les plus pauvres du monde, avec 71 pour cent vivant sous le seuil de pauvreté et un taux de chômage des jeunes estimé à plus de 70 pour cent selon la Banque africaine de développement. Cela doit changer.
32. Il est temps que les devises congolaises qui sont à l’étranger soient rapatriées et que cet argent et bien d’autres fonds soient investis en RDC.
Il est temps de passer d’une économie de guerre à une économie de paix.
Il est temps de transformer l’exploitation illicite en commerce légal.
Il est temps de passer d’une situation de richesse opulente pour quelques‐uns, à un environnement de suffisance pour tous.
Je soutiens pleinement l’accent mis par M. Said Djinnit sur le besoin de stimuler l’investissement privé et j’encourage le Gouvernement à mettre en place le cadre juridique nécessaire pour en assurer la protection et veiller à ce qu’il soit respecté.
Conclusion
33. Comme d’habitude, je voudrais conclure en exprimant toute ma reconnaissance aux membres du personnel national et international des Nations Unies pour leur dévouement et les efforts inlassables consentis en vue d’améliorer la vie du peuple Congolais. Aujourd’hui, je tiens tout particulièrement à remercier ceux de nos collègues déployés dans un coin reculé de la province de l’Equateur où, une fois de plus, on a enregistré une résurgence de la fièvre à virus Ebola et ce, pour la septième fois depuis la découverte du virus en 1976 en RDC. Récemment, j’ai visité Lokolia, la zone touchée par la maladie. J’ai pu témoigner moi‐même de l’abnégation, du courage et des efforts remarquables de M. Rabindra Thapa et de son équipe. En consentant d’immenses sacrifices personnels et au péril de leur vie, ils ont mis sur pied le camp de Lokolia dans lequel les malades peuvent être traités dans un environnement sécurisé et contrôlé. Ils incarnent les valeurs de l’ONU et je tiens à féliciter chacun d’entre eux. Je voudrais aussi féliciter la RDC pour son action rapide et efficace qui a permis de limiter la propagation de cette horrible maladie. Je suis heureux d’annoncer que nous n’avons enregistré aucune nouvelle infection depuis le 4 octobre ; ce signe d’espoir laisse croire qu’en RDC, le pire est peut‐être passé. Madame la Présidente, distingués membres du Conseil de sécurité,
34. Pour terminer, permettez-moi une fois de plus de vous exprimer ma profonde gratitude pour votre appui constant, votre considération, votre attention ainsi que votre intérêt pour les problèmes critiques qui touchent la République démocratique du Congo. C’est toujours un plaisir et un honneur renouvelé pour moi que d’être ici en votre présence. Je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de prendre la parole.
New York, le 27 octobre 2014

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A propos de l'auteur : Adeline Marthe