(C-News)
Le président MPCR, Jean Claude Vuemba accuse la MONUSCO et le régime en place d’être à la base de l’insécurité qui a gagné du terrain sur toute l’étendue du territoire national. Dans un point de presse le week-end dernier, Vuemba a analysé la situation sécuritaire dans l’Est de la Rd-Congo.
Selon l’opposant, les récentes tueries de Béni en témoigne. Dans ces tueries, a soutenu le numéro un du MPCR, plus de cent Rd-Congolais ont trouvé la mort de façon inhumaine. Et cela malgré le séjour de Joseph Kabila, les rebelles ADF-NALU ont poursuivi avec leurs actes ignobles. Tenez, la présence de Kabila dans cette partie du pays n’a rien résolu. Ici, Vuemba pointe du doigt à la MONUSCO. Après plus quatorze années passées en Rd-Congo, cette mission des Nations-unies n’arrive toujours pas à atteindre sa mission. Celle de protéger les personnes et leurs biens. Ce qui énerve en plus de cela, c’est le coup extrêmement élevé en termes d’argent dont la communauté internationale dote cette mission. Plus d’un milliards cinq cents milles dollars par an comme frais de fonctionnement. Soit vingt milliard d’Usd en quatorze années que la MONUSCO a déjà consommé depuis son installation en Rd-Congo. Au regard de cela, Jean-Claude Vuemba a soutenu que le mandat de la MONUSCO en Rd-Congo doit être revu. «Mamadou Ndala et Mbuza Mabe, deux héros du peuple avec des maigres moyens ont défaits des mouvements rebelles.
Alors que la MONUSCO qui a tous les moyens de sa politique, est incapable de sécuriser la population de l’Est de la Rd-Congo», s’est-t-il étonné. Pour Vuemba, Kabila a une part des responsabilités dans la situation de l’Est. Selon lui, ce n’est pas à la MONUSCO la responsabilité de sécuriser les populations mais plutôt à Kabila. Cela rentre dans le cadre de ses prérogatives. «Kabila n’a pas à demander à la MONUSCO de renforcer sa présence à Béni. C’est à lui de trouver des solutions idoines pour cette population. C’est donc un désaveu de sa part», a lâché l’élu de Kasangulu. Vuemba a, en outre, salué la position de Barack Obama en l’endroit des dirigeants africains qui veulent s’éterniser au pouvoir au-delà de leurs mandats. Sur ce, il a invité Joseph Kabila au respect strict de la Constitution dans le but d’éviter le cas Burkinabais. Selon le président du MPCR, cette situation est un cas d’école pour Kabila et ses pairs africains. «A Kabila d’en tirer les conséquences», a-t-il martelé.