(Groupe l’Avenir)
Pour le seul mois d’octobre, l’agence des Nations unies a relevé que près de 1800 incidents sécuritaires. C’est ce qu’indique une dépêche du Hcr publiée hier, précisant que tous ces incidents sont situés dans une zone de plusieurs centaines de kilomètres carrés entre les villes de Manono, Mitwaba, et Pweto, dans le sud-est du pays. « Le fameux triangle de la mort, riche en minerais : une zone où des attaques de milices armées font rage depuis des années », peut-on lire sur ce document.
Des cas de destruction de maison, de torture, de travail forcé ou encore de recrutement armé ont été signalés par centaines, selon le Hcr. Des chiffres qui pourrait être beaucoup plus élevés, tant la région est peu couverte par les humanitaires, affirme encore l’agence onusienne.
Violences sexuelles
Particulièrement visées, les femmes, victimes de violences sexuelles « n’ont souvent pas accès aux centres de santé », s’insurge Céline Schmitt, porte-parole du Hcr en Rdc. « Cette année, notre partenaire sur place […] a enregistré plus de 1500 cas de violences sexuelles, mais malheureusement, toutes les femmes n’ont pas accès aux structures de santé, parce qu’elles n’arrivent pas à se déplacer, et les acteurs sur place manquent de moyens pour organiser des cliniques mobiles », poursuit la source, appelant les autres humanitaires, mais aussi l’Etat congolais à renforcer sa présence dans les zones touchées par le conflit. Un conflit qui oppose principalement les communautés Luba et Twa.
A cette sonnette d’alarme du Haut commissariat des Nations unies aux réfugiés, l’Etat congolais et son partenaire, la Mission des Nations unies pour la stabilité de la Rdc (Monusco) sont déjà à pied d’œuvre, déterminées à mettre fin aux aventures de ces pécheurs en trouble. Les deux parties sont suffisamment avancées dans cette détermination au regard des moyens déployés pour enfin, en finir avec les criminels de Bakata Katanga et autres fauteurs de troubles dans cette province minière.
Et donc, la volonté de chercher à faire revenir l’ordre et la paix sur toute la surface terre du Katanga, devra apaiser les esprits de plus d’un des Congolais et de tous les partenaires au développement.
Yassa.