(Groupe l’Avenir)
Pour le correspondant de la Rtg@ World à Lubumbashi, ce souci a été révélé à la presse par le Premier président de la Cour militaire du Katanga, au côté de l’auditeur près cette cour. Car selon eux, il sera question de nonante adeptes du prophète Paul Mukungubila qui seront simultanément jugés dans la ville de Kolwezi pour des actes insurrectionnels commis le 30 décembre 2013 dans les deux villes précitées du Katanga.
Tandis que les trente autres éléments Bakata Katanga seront entendus au Tribunal militaire de garnison du Haut Katanga, précisément à Kipushi. Précisons que c’est le Premier président de la Cour militaire, le Colonel Victor Nindjandja qui a confirmé la tenue du procès, avec le secours des autorités provinciales pour mettre fin à l’insécurité.
Il sied de souligner que le pasteur Paul-Joseph Mukungubila Mutombo, accusé par Kinshasa d’avoir fomenté les attaques du 30 décembre dans la capitale congolaise, à Kindu et à Lubumbashi, dans les deux autres villes du pays, a été arrêté par la police sud-africaine à Johannesburg, avant qu’il ne soit remis en liberté sous caution. Il a été remis en liberté provisoire et a payé une caution de 5.000 rands (environ 500 dollars) », selon une source proche du dossier en Afrique du Sud.
Cerveau de la prise d’otage opérée en direct à la télévision nationale le 30 décembre 2013, Joseph Mukungubila est accusé d’avoir milité dans la prise aussi bien de l’aéroport que de la Rtnc, deux sites bien stratégiques. Le même jour, d’autres assaillants qui revendiquaient leur appartenance à la même Eglise de Paul Mukungubila avaient attaqué l’aéroport de Kindu dans l’Est de la Rdc, alors qu’à Kinshasa même l’état-major de l’armée était pris d’assaut. A Lubumbashi, capitale provinciale du Katanga, les forces de l’ordre avaient lancé un assaut sur la résidence de Paul Mukungubila au quartier Kabulameshi.
Concernant les Bakata Katanga, nombreux sont ceux-là qui ont bénéficié de la loi d’amnistie du 11 février 2014. L’admission au bénéfice de l’amnistie concerne uniquement ceux des Congolais en conflit avec la loi, hormis ceux qui sont poursuivis pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, et qui se sont soumis à l’obligation de signer l’acte d’engagement indiquant qu’ils ne se compromettront plus dans des actions violentes contre la Rd Congo.