(Groupe l’Avenir)
Les familles de ces personnes disent qu’il y a parmi eux des personnes âgées de plus de 50 ans et mineurs de moins de 15 ans qui ne pouvaient aller se faire recruter dans un quelconque groupe armé en Ouganda. Cette affaire aurait rebondi depuis une semaine, car certains parents ont saisi la justice afin que ces personnes arrêtées depuis deux mois soient remises en liberté.
Un proche parent d’un détenu handicapé de son état, explique que depuis la détention de ses 53 citoyens du territoire de Rutchuru, d’abord dans les cachots des renseignements militaires, puis dans la prison centrale de Goma, quelques faits expliquent qu’il y a moyen de démontrer leur innocence.
Ce proche parent explique sur Kivu1 que les paysans des groupements Busanza et Jomba traversent facilement la frontière Ougandaise pour plusieurs raisons et dans cette situation, il ne pouvait s’agir d’un recrutement pour un mouvement rebelle.
Précisons tout de même que toutes ces personnes étaient accusées de vouloir traverser la frontière Congolaise pour l’Ouganda sans un seul document légal et prétendaient aller travailler dans des champs en Ouganda chez un patron non autrement identifié. C’est ainsi que les services de sécurité Ougandais et Congolais s’étaient saisis de leurs cas.
Mais depuis le jeudi 8 octobre 2014, leurs familles clament leur innocence et viennent d’engager des avocats à cet effet. Il est dans l’intérêt de tout le monde que ces personnes soient entendues pour non seulement avoir le cœur net, mais aussi pour savoir quelles sont les motivations de leur départ massif vers l’Ouganda.