(Le Potentiel)
L’Union européenne, UE, privilégie la poursuite de la formation intellectuelle des éléments de la police nationale, en lieu et place des sanctions. La déclaration est du chef de la délégation de l’UE à la presse nationale et internationale. N’apportant pas de soutien direct sur un soutien opérationnel, mais plutôt sur le plan de la formation, avec l’Académie de la police, l’UE ne suit pas la Grande-Bretagne et les Etats-Unis qui ont purement et simplement suspendu leurs appuis à la police congolaise. Comptée parmi les quatre secteurs d’intervention retenus par le gouvernement et son partenaire l’UE, la réforme de la police bénéficie d’une même enveloppe que la gouvernance, la justice et l’armée. La position solitaire de l’Union européenne sur la question ne signifie pas qu’elle aurait renoncé aux valeurs de droits de l’Homme, de la démocratie, de paix, de prospérité et de bien-être des populations. Aussi, l’UE tient-elle à l’aboutissement transparent des enquêtes initiées par les institutions de la République en réaction aux graves accusations portées contre la police nationale congolaise par le Bureau conjoint des Nations Unies sur les droits de l’Homme ainsi que l’ONG américaine spécialisée dans la défense des droits humains, Human rights watch. L’UE attend donc les conclusions crédibles des investigations en cours.
Partenaire active de la RDC avec un portefeuille cumulé d’assistance évalué à 1,2 milliards d’euros depuis 2006, l’Union européenne, UE, tient par ailleurs au respect des échéances électorales telles que contenues dans les dispositions ad hoc inscrites dans la Constitution actuelle.
Quant à l’achèvement de la construction de l’Europe, elle est plus qu’une réalité. Des nouveaux animateurs sont désignés provenant des horizons qui confirment la nouvelle configuration de l’Union européenne. Des choix qui consolident l’ancrage démocratique et décisionnel de l’UE.
Ci-dessous, l’intégralité de l’allocution du chef de la délégation de l’UE en RDC.
