(Radio Okapi)
La Monusco est en contact avec les autorités congolaises pour faire le point sur la situation des personnes interpellées lors des manifestations contre la nouvelle loi électorale. Le numéro 2 de la mission onusienne, général Abdallah Wafy, l’a déclaré mercredi 28 janvier à Kinshasa. Il a affirmé que la Monusco plaidait pour le déferrement en justice de toutes les personnes interpelées.
« Nous sommes en contact avec toutes les autorités pour faire le point de toutes les arrestations qui ont été opérées. Nous avons demandé aux autorités congolaises de procéder aux déferrements de toutes les personnes qui ont été arrêtées. S’il y a des charges, qu’elles puissent bénéficier des procès libres, équitables, y compris le droit de se défendre par le recours à une défense », a déclaré Abdallah Wafy au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations unies à Kinshasa.
Le représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies a également commenté le cas de Christopher Ngoyi. Dans un communiqué publié le 27 janvier, Human Rights Watch dit craindre que cet activiste des droits de l’homme n’ait été victime de disparition forcée depuis son arrestation le 21 janvier 2015.
Interrogé à ce sujet, Abdallah Wafy a répondu :
« Je peux vous dire que pour le cas spécifique de Christopher Ngoyi, nous l’avons soulevé. Il est détenu et sera présenté aux autorités judiciaires. Vous avez pu suivre la déclaration du ministre Mende concernant le cas spécifique de Christopher Ngoyi. Il est présentement devant le procureur par rapport aux charges qui sont retenues contre lui. »
Interrogé sur France 24, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a déclaré à ce sujet : « Christopher Ngoyi a été arrêté. Il a déjà comparu devant les officiers de police judiciaire. »