(C-NEWS)
Il y a plus près d’un mois, depuis que le ministre de la Justice a pris un arrêté, ordonnant la libération d’un certain nombre d’amnistiés, soit 23 personnes, détenues à la prison centrale de Makala. Curieusement, cette décision n’est à ce jour, pas toujours exécutée, pour des raisons peu connues. Entorse permanente aux droits humains. Le pouvoir régime de Kabila ne fournit aucun effort pour laver son image, déjà ternie en matière des droits humains. Le fait pour ces 23 personnes de continuer à être détenues ou emprisonnées dans ce milieu carcéral, constitue une violation flagrante de leurs droits. Aucune raison ne peut justifier à ce jour, la non exécution de cette décision administrative. Ce qui est grave, aucune explication de la part du gouvernement n’est donnée quant à ce. Les bénéficiaires ne font que vivre des questions auxquelles, ils n’ont pas de réponse. En clair, ils continuent à être détenus illégalement, dans la mesure où, les faits pour lesquels, ils ont été détenus ou emprisonnés, ont perdu leurs caractères pénaux, du fait de la loi d’amnistie, prise en vertu des recommandations des concertations nationales. Par ailleurs, cette décision est qualifiée de sélective, voire de discriminatoire. Ils étaient au nombre de 67 personnes en faveur desquelles, cette décision aurait été prise. Pour la simple et bonne raison, ils ont tous rempli les critères pour bénéficier la loi d’amnistie en question. (In C-NEWS n°039 du mardi 17 mars 2015)