(Le Potentiel)
On ne le dira jamais assez. Des forces négatives continuent à « assurer la protection des civils » dans certains villages du sud de Lubero (Nord-Kivu), notamment à Mbwavinywa et ses environs où les éléments de l’Union des patriotes congolais pour la paix (UPCP), ex-Pareco de Lafontaine, se font « maitres de la sécur
A Kalevya, à 20 kilomètres de Mbwavinywa, ce sont plutôt les rebelles hutus rwandais des FDLR qui assurent la sécurité de la paisible population. Ces rebelles se livrent actuellement à plusieurs exactions contre les civils.
Selon notre source, « ces miliciens obligent chaque cultivateur, depuis l’annonce de leur traque, de leur remettre un plastic d’éleusines à chaque moisson ». Les pauvres agriculteurs sont ainsi obligés à contribuer à l’effort de guerre.
Plus 50 éléments FDLR à Vusekera
« Alors que les éléments FDLR sont agités suite à leur poursuite amorcée au Sud-Kivu, les hommes de Kakule SikuliI alias Lafontaine paraissent sereins. Visiblement, ils ne se sentent pas concernés par les opérations de neutralisation des forces négatives en cours à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) », regrettent certains habitants de Mbwavinya, joints au téléphone.
A Vusekera, toujours au sud du territoire de Lubero, nos sources signalent la présence, depuis la semaine passée, de plus 50 éléments FDLR qui sont venus de Luhanga après la mort de leur chef, tué par des inconnus.
Une mésentente s’observe entre ces rebelles et les populations civiles. Celles-ci subissent encore les représailles des miliciens venus qui se vengent contre la mort de leur commandant prénommé Jacques, abattu par des inconnus.
Les habitants de Vusekera sont très surpris de constater que les retournés hutus se mêlent de cette crise. Ils témoignent leur soutien aux éléments FDLR qui menacent les civils.
« Trois membres de cette communauté ethnique ont copieusement tabassé un jeune Nande qui revenait du marché de Luofu le mercredi 11 mars 2015. Ce qui a accentué la tension entre les Hutus et les Nande durant la journée de jeudi. Ce chef rebelle a été tué lorsqu’il venait d’annoncer l’expulsion des habitants de leur village », selon notre source.