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Martin Kobler a souhaité voir les casques bleus participer aux opérations militaires contre les rebelles hutus rwandais mais en maintenant la conditionnalité de voir les généraux Fall Sikabwe et Bruno Mandevu être écartés dans la commande des opérations contre les rebelles hutus rwandais. Il s’exprimait à l’issue de la réunion du conseil de sécurité de l’Onu sur le Congo-Kinshasa. ‘‘L’essentiel aujourd’hui, c’est de voir la Monusco se réengager dans les opérations’’, a indiqué Martin Kobler. Les relations sont tendues, dit-il. Le diplomate indique qu’il faut trouver une entente pour combattre les fdlr. ‘‘Nous avons discuté longuement avec le président Kabila le week-end sur tous les sujets qui nous intéressent mais le problème, c’est que seule l’unité fait la force. Nous devons être ensemble pour combattre les Fdlr’’, assure-t-il. Devant le conseil de sécurité de l’Onu, Martin Kobler est revenu sur la nécessité de la collaboration avec l’armée congolaise pour une meilleure garantie du succès militaire sur terrain. Seulement, les principes et les résolutions de l’Onu doivent être respectés- cas de la mise à l’écart de ces deux généraux. Kinshasa rejette cette proposition. Raymond Tshibanda considère cela comme une ingérence de trop. Déjà, le président Kabila avait renoncé à l’aide de la Monusco suite à cette décision injustifiée. D’ailleurs, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende avait dénoncé cette pratique peu courtoise d’informer les autorités d’un pays à travers les médias. Les deux généraux ont travaillé avec la même Monusco sans qu’ils soient jugés infréquentables, a déploré Mende. Le blocage persiste. Pour Martin Kobler, combattre les Fdlr fait partie du mandat de la Monusco. D’où, la Monusco doit s’assumer. Le diplomate allemand pense que seul le dialogue peut à aider à surmonter ce problème.