(La Prospérité)
La question de la traque des FDLR ainsi que d’autres groupes armés était au centre des échanges entre Marcellin Cishambo, Gouverneur du Sud-Kivu et Evariste Boshab, Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et Sécurité. C’était hier, au Cabinet de Travail du VPM où le numéro Un du Sud-Kivu a tenu à rendre compte de cette situation.
A en croire le Gouverneur du Sud-Kivu, il est à la tête d’un coin de la République où les opérations militaires notamment, contre les FDLR ont été lancées dès le début de cette année. Quoi de plus normal pour lui, de venir rendre compte au patron de la Sécurité, sur ce qui se fait réellement sur le champ, en vue d’une appréciation à sa juste valeur.
En contact régulière avec les Forces Armées de la RDC (FARDC), il affirme que tout ce que l’armée raconte est véridique car, tout se déroule bien, conformément aux instructions données. Cette traque se fait avec beaucoup de souplesse, d’autant plus qu’il n’y a pas de résistance. La tendance est plutôt de s’enfoncer dans la forêt.
Par rapport aux Raïha Mutomboki, un groupe qui sévit dans cette partie de la République, il affirme qu’il y en a qui sont dans des camps pour la formation militaires classiques. Sur cette base, certains sont basés à Kitona, Kamina et Kotakoli. D’autres, par ailleurs, attendent encore l’organisation de leur sorti de la brousse vers les autres centres en vue de subir une formation militaire, comme c’est le cas avec leurs collègues qui les ont précédés.
L’urgent ici, affirme-t-il, est de résoudre la question sécuritaire liée aux groupes armés étrangers et locaux, pour arriver à la stabilité du pays, comme le répète toujours le Chef de l’Etat.
Raison pour laquelle, il déclare, au sujet des Chefs coutumiers autoproclamés, qu’il s’agit d’une aventure. Car, l’Autorité Compétente sait comment s’en occuper.