Situation sécuritaire à Beni : Evariste Boshab en appelle à la collaboration des forces vives !

(La Prospérité)

La situation sécuritaire de la ville de Beni préoccupe, au plus haut point, M.  Evariste Boshab, Vice-premier Ministre et Ministre en Charge de l’Intérieur et Sécurité. Pour cette raison, il a décidé de consulter toutes les couches sociales de cette partie de la RD. Congo, victime de la reprise des atrocités. Ainsi, pour combattre ces différents groupes rebelles, le principal message transmis à la population consiste à collaborer avec les forces vives, pour la stabilisation de cette zone. Déjà, à son arrivée, le mardi 12 mai dernier, il a convoqué la réunion du Comité Provincial de Sécurité, dans laquelle ont pris part, M. Julien Paluku, Gouverneur du Nord-Kivu ; les Chefs de la Police et de l’Armée au niveau provincial et local ainsi que les Responsables des services de Renseignements.  Le jour  suivant, soit le mercredi, le Patron de la territoriale s’est  directement lancé dans une série de consultations  avec différentes couches de la population ainsi que les Autorités Provinciales et locales. A en croire des sources proches de la délégation qui l’accompagnait, pour avoir un résultat efficace dans toutes ces transactions, la participation des populations s’avère une nécessité.  Dans la foulée, tous les acteurs locaux, particulièrement les commerçants, étudiants, la Société Civile et les notables sont concernés par ces consultations. Mais, la  Société Civile, première équipe à être reçue, n’a jusqu’ici émis aucun commentaire à ce sujet. Cependant, la réunion  du Comité Provincial de Sécurité qui s’est déroulée le mardi consistait à évaluer la situation sécuritaire à Béni. Il fallait, également, définir les stratégies pour mettre un terme aux massacres des civils dans cette ville et territoire. Des réactions   Par ailleurs, certaines sources concordantes estiment que les populations locales doutent encore de l’implication effective du Gouvernement dans la recherche des solutions, quant à la problématique des massacres.  Il faut signaler que, les activités ont repris normalement à Béni depuis le mercredi, après deux journées ville-morte impulsées par la Société Civile. Ce, concomitamment à l’appel lancé la veille par le Gouverneur, qui a attiré l’attention de ses  administrés sur les conséquences économiques et humanitaires de cette activité. Le dit appel allait dans le même sens que celui du VPM qui recommandait une confiance au Gouvernement et à l’armée.

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A propos de l'auteur : Adeline Marthe