(Radio Okapi)
Une dizaine de cas de meurtres ont été enregistrés au mois de mai dans le territoire de Kalele au Nord de Bukavu (Sud-Kivu). L’autorité territoriale qui a livré cette information dimanche 31 mai a indiqué que le dernier cas en date remonte à samedi dernier avec trois personnes tuées dans des circonstances différentes. Parmi ces personnes, on dénombre deux militaires.
Selon l’armée, ces militaires se sont tirés dessus à Nyakagezi dans la localité de Nyabi groupement Mbinga Nord. A la base : une altercation au sujet du partage d’un butin.
La troisième personne tuée hier est un motocycliste abattu vers Kalungu.
Le motocycliste a reçu des balles et suit des soins dans un hôpital de la place.
Vendredi dernier, une autre personne a été tuée par balle à Lushebere dans le village Chirunga toujours à Kalehe au sud.
D’après des sources locales, des hommes armés non identifiés se sont introduits dans sa maison et ont tiré sur lui à bout portant.
Mercredi dernier c’était le tour d’un officier des FARDC et de son garde du corps qui ont été tués. L’un à Lushebere et l’autre à Kayirenge dans la même région.
Une arme appartenant à ces deux victimes a même été emportée par les assaillants, à en croire la même source.
L’administrateur du territoire a indiqué que la raison de cette recrudescence des cas d’insécurité est liée à la prolifération des armes dans son entité où les groupes armés restent actifs. Il a notamment cité les Raïa Mutomboki, les Nyatura et les Maï-Maï Kirikicho.
Du côté de l’armée, on signale depuis samedi la présence de quarante hommes non identifiés armés de fusils et d’armes blanches à Nyamugari et à Kinyindu à l’ouest de Lushebere.