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Huit leaders politiques et des éminents activistes des droits de l’homme sont détenus à Kinshasa, selon Human rights watch. Les accusations pour lesquelles ils croupissent à Makala, ne sont pas fondées, ajoute l’organisation. Parmi eux, on cite les jeunes activistes Fred Bauma et Yves Makwambala, le défenseur des droits des
humains Christopher Ngoyi ainsi que les leaders politiques Jean Claude Muyambo, Ernest Kyaviro, Cyrille Dowe, Jean-Bertrand Ewanga et Vano Kiboko. Kenneth Roth pense que si ‘‘ le gouvernement congolais est sérieux au sujet de la tenue d’élections crédibles et respectueuses des droits humains, il doit alors libérer immédiatement et sans
condition tous les prisonniers politiques et abandonner les accusations portées contre eux’’. Lors de sa visite à Kinshasa, le directeur exécutif de Human Rights Watch qui a rencontré le président Joseph Kabila, a exhorté les autorités congolaises à mettre fin à la répression contre les activistes pacifiques et les opposants politiques. L’organisation indique que les agents de sécurité et de renseignement congolais ont agi durement contre les activistes pacifiques, les dirigeants politiques ainsi que d’autres personnes qui s’opposent aux tentatives visant à permettre au président Kabila à se maintenir au pouvoir au-delà 2016, fin de ses deux mandats consécutifs fixée par la constitution. Après avoir rencontré les responsables gouvernementaux et les leaders politiques à Kinshasa et à Goma, Kenneth Roth a fait le constat que les forces de sécurité congolaises ont utilisé des méthodes brutales afin de réduire au silence des personnes qui critiquaient de manière pacifique le gouvernement. Il exhorte ainsi les autorités congolaises à libérer de toute urgence toute personne détenue à tort et sanctionner de manière appropriée
toutes les personnes responsables de meurtres et d’autres exactions.