- CONTEXTE ET SITUATION SECURITAIRE DU MOIS
1.1. Situation sécuritaire dans le Territoire d’Irumu
Dans le Territoire d’Irumu, la situation sécuritaire continue d’être très fragile et imprévisible vu d’un côté, les incursions spontanées des miliciens de FRPI dans ces zones et de l’autre côté de la poursuite des affrontements entre les miliciens de FRPI et les FARDC. Pour ce qui est du mois de Juillet, plusieurs cas d’insécurité et d’exactions ont été enregistrés.
Durant cette période, la situation sécuritaire est demeurée préoccupante dans le Sud Irumu en raison de la poursuite des opérations militaires conjointes FARDC-Monusco contre les miliciens de la FRPI et différentes incursions des miliciens de FRPI dans les localités et Chefferie.
- 1er juillet, vers 21 heures: un groupe de dix-neuf miliciens de la Force de Résistance Patriotique de l’Ituri a fait incursion dans localité de Songokoyi située à
environ 41 km au sud de Bunia où 6 ménages des retournés ont été pillés de grosses sommes d’argent, biens et petit bétail avant de prendre la destination de Tseyi, leur bastion. Dans la même zone et à la même date, sur la route entre Songolo Androzo et Sidabo située respectivement à 45 et 47km au sud de Bunia, vers 17h20’, 8 marchands ont été interceptés par un groupe de 5 miliciens de la FRPI sur cet axe voulant s’emparer de leurs biens. 5 parmi eux ont réussi à s’échapper tandis que 3 autres dont 2 femmes ont été dépouillés de leurs biens, volaille et petit bétail par les incriminés. Les victimes revenaient du marché de Ngadjo pour la localité de Bakubi.
- 09 juillet : toujours dans la chefferie de Walendu Bindi, vers 21 heures, un groupe d’une dizaine des miliciens de la Force de Résistance Patriotique de l’Ituri a fait incursion dans la localité de Kelenzi située à 13 Km à l’ouest d’Aveba (75 Km Sud de Bunia) où il se sont livrés aux actes des pillage des articles ménagers appartenant à 3 déplacés âgés respectivement de 20, 25 et 70 ans. Deux de ces déplacés âgés de 20 et 25 ans ont échappé à la mort après que ce groupe ait tiré des coups de balle en leur direction au moment où ils fuyaient sous prétexte qu’ils les trahissent en dénonçant leurs positions auprès des FARDC. La case de celui de 25 ans a été incendiée à l’occasion. Au cours de cette incursion, ces miliciens ont incendié les cabanes inhabitées servant d’abris aux éléments des FARDC de cette localité en profitant de l’absence de ces derniers, partis en opération dans la zone de Tcheyi.
- 12 Juillet, vers 23 heures, un groupe d’une vingtaine des miliciens identifiés comme étant du groupe armée de la Force de Résistance Patriotique de l’Ituri a fait incursion dans le site spontané des déplacés de Gety-Etat (avenue Kisangani) où il a pillé les articles ménagers et autres biens appartenant à 8 déplacés dont 3 femmes. Une des victimes a été battue par les éléments de ce groupe avant qu’ils ne se retirent.
- Un groupe armé identifié aux miliciens de la FRPI a attaqué dans la matinée du 13 Juillet 2015, vers 10 heures, une voiture de l’ONGI MEDAIR qui partait de Bunia pour le Sud Irumu. L’incident s’est produit sur l’axe Bogoro – Nombe au niveau du pont Sona (environ 30 Km au sud de Bunia). La voiture aurait essuyé des tirs au niveau des roues contraignant ainsi le chauffeur et son équipage de s’arrêter. Les assaillants ont procédé à la fouille de la voiture avant d’emporter certains biens de valeurs y compris l’argent destiné à la paie des travailleurs dont le montant ne nous a pas été communiqué. Ils ont été poursuivis par les FARDC sans succès.
- 15 juillet, vers 22h00: les miliciens du Front de Résistance Patriotique de l’Ituri ont fait incursion dans la localité Koni située à 60km au sud de Bunia. Durant cette incursion, plusieurs personnes dont le nombre n’a pas été déterminé ont été dépouillées de leurs biens par ces miliciens. En plus, 5 femmes retournées ont été violées par ces derniers.
Toujours à la même date, vers 7H00, 9 femmes retournées qui se rendaient de la localité de Soke au marché de la localité de Lagabo (deux
localités sont situées respectivement à 31 et 38 km au sud de Bunia), sont tombées dans une embuscade tendue par 6 miliciens du FRPI qui se cachaient dans la brousse longeant le tronçon reliant ces deux localités. Plusieurs biens appartenant à ces victimes, en l’occurrence des vivres destinés à la vente et sommes d’argent dont le montant n’a pas été établi ont été emportés. Les mêmes sources ont indiqué que les incriminés ont aussi emporté certains habits de valeur que les victimes portaient. Après qu’elles aient été libérées, ces victimes ont fui pour alerter les autres femmes qui se rendaient aussi au marché leur demandant de ne pas progresser vers la localité de Lagabo de peur de subir le même sort qu’elles. Selon les victimes, le nombre de ces miliciens était plus important car les autres étaient cachés dans la brousse. Ils sont venus de la colline d’Alimo située à environ 8km au nord de Soke.
- 14 juillet, vers 20H00 : 17 miliciens du FRPI ont fait incursion dans la localité d’Avegi située à environ 60km au sud de Bunia. Au cours de cette incursion, ils ont pillé du petit bétail, de la volaille, une somme de 205.000 FC et plusieurs autres biens de valeurs appartenant à 18 retournés dont 4 femmes. Nos sources ont affirmé que ces miliciens, après leur forfait, ont pris la destination de Tseyi, leur bastion.
- 16 juillet, vers 23H00, les miliciens de Force de Résistance Patriotique de l’Ituri dont le nombre n’a pas été établi ont fait incursion dans le site de déplacés du village Katorogo situé à 1km au sud de la localité de Soke et 39km au sud de Bunia. Au cours de cette incursion, ils ont pillé dans 53 ménages des personnes déplacées et passé à tabac 3 personnes. Les victimes ont été conduites au centre de santé de Soke pour les soins médicaux. Il sied de signaler que les militaires des FARDC du 903ème Régiment sont arrivés alors que les miliciens étaient déjà partis. La raison du retard est que leur position est éloigné du site des déplacés.
1.2. Situation sécuritaire dans le Territoire de Mambasa
La situation sécuritaire reste perturbée dans le territoire de Mambasa par l’activisme des miliciens Maï Maï Simba.
. 07 Juillet, vers 4 heures du matin : un groupe des présumés miliciens Maï Maï Simba répondant aux ordres de Manu a fait incursion dans le carré minier de Muchacha situé à environ 4 heures de marche de la localité de Badengaido (environ 320 au sud-ouest de Bunia). Ce groupe ont pris en otage plus d’une centaine des creuseurs d’or, dont certains sont entrés frauduleusement et d’autres en connivence avec certains militaires des FARDC/Gardes Parc-RFO après l’opération de déguerpissement. Plusieurs atteintes à l’intégrité physique et au droit à la propriété ont été rapportées. Certaines personnes qui ont réussi à s’enfuir ont pris la direction de Badengaido. Ils ont été chassés par les FARDC le 9 juillet 2015 après affrontement. Cette incursion survient après des menaces et tracts jetés par ces miliciens au mois de juin dernier promettant d’attaquer certaines localités du territoire de Mambasa dont Muchacha, Epulu et Badengaido.
- La sécurité a été mise en mal dans la cité de Mambasa centre l’avant-midi du 17 juillet 2015. Tout a commencé par un soulèvement des motards suivi de celui de la population locale à la suite de la découverte d’un de leur gisant dans le sang après avoir été blessé à la machette au niveau de la tête et dos dans le village Arua 2 à 3km de Mambasa sur l’axe Nduye.
La population attribuait l’incident aux éléments des FARDC de la 31e brigade vu le climat de méfiance qui règne entre les deux parties. Apres les enquêtes menées par les forces de l’ordre, il a été prouvé que le présumé auteur de cet acte serait l’époux de la femme que courtisait la victime. Il les aurait pris en flagrant délit des rapports sexuels à son retour du voyage qui l’avait conduit à Badengaido.
La situation est revenue au calme après que la population ait été informée du résultat de l’enquête.
1.3. Situation sécuritaire dans le Territoire de Djugu
- 08 Juillet : un conflit foncier à incidents de protection a resurgi entre les habitants de la localité de Madje I, située à environ 45 Km au nord de Tchomia dans la chefferie des Bahema Nord et leurs voisins de Ilikpa /Ngubi, localités du Secteur des Walendu Pitsi au sujet de la colline Musekere. Il est ressorti des faits qu’un groupe d’habitants de la localité d’Ilikpa et ceux de Ngubi ont attaqué successivement le 8 et 9 juillet 2015 ceux de Madje I pour les contraindre de libérer la colline qui les sépare dont ils sont accusés d’usurpation. Au cours de ces attaques plusieurs cases d’habitants de Madje I ont été incendiées y compris les pillages de leurs biens domestiques et bétails. De suite de ces incidents, les habitants de Madje I ont fuis vers les localités de la Chefferie de Mukambo en territoire de Mahagi. Les éléments de la force marine et les policiers venus de Gobu sont descendus à l’endroit de l’incident pour remettre l’ordre.
- Enfin, à la suite de ce qui suit, nous la province de l’Ituri qui vient de voir le jour a hérité des tristes problèmes sécuritaires et la situation sécuritaire continue d’être toujours volatile et imprévisible dans l’Ituri. Et ce, malgré des efforts fournis par les membres des forces de l’ordre et l’apport de la Monusco pour le rétablissement de la sécurité dans le District de l’Ituri, malencontreusement nous retrouvons toujours au quotidien face à un alourdissement de cas des déplacés dans les zones d’hostilités, aux nouvelles incursions des forces armés, aux pillages, aux meurtres, etc. au détriment de la population civile auquel un réel besoin sécuritaire dans les chefs des habitants dudit Province est requis.
- ETAT D’AVANCEMENT DE LA REFORME DU SECTEUR DE SECURITE EN ITURI
2.1. Actions menées par les acteurs étatiques, Autorité Civile locale, Commandement de la PNC et des FARDC
- Réforme de la Police Nationale
Durant ce mois de juillet, quelques activités de réforme de la police ont été réalisées :
Dans la ville de Bunia le point focal de RRSSJ a effectué des visites des commissariats de police de Proximité, ainsi que le Chef de projet Police de Proximité qui a poursuivi les contacts avec les autorités politico-administratives et autres acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet Police de Proximité lequel projet a été appuyé par le PNUD et réalisés par les ONG locales durant la période allant de Novembre au Décembre 2013 ; lesquelles visites ont permis d’affronter les dures réalités auxquelles la Police Nationale est butée au quotidien et qui ne lui permettent pas d’accomplir sa mission comme il se doit.
Ainsi donc, lors des visites effectuées par le nouveau Chef du Projet Police de Proximité du PNUD et par le Point Focal de RRSSJ dans les commissariats et sous-commissariats, des constats diversifiés ont été enregistrés, notamment :
- Pour l’ANR :
L’ANR est satisfait par rapport à la mise en œuvre du mode d’action de la Police de proximité à Bunia ; néanmoins, certains rapports fait état sur les plaintes de certains policiers de cette Police déployés à Gety par le Commandant PNC ville de Bunia, sans réel soutien qui fort malheur ment s’adonnent à l’extorsion de la population. Et, cette institution nationale déplore qu’aucune agence des Nations Unies n’a jamais apporté un petit appui à l’ANR, un point focal de la sécurité qui apporte toujours son expertise dans le règlement des conflits dans la ville.
- Pour le Commissariat du Quartier SUKISA :
Ce commissariat soutient qu’il faudra une tenue régulière des Fora du quartier et invitation du Chef de projet Police de proximité PNUD/Bunia au prochain Fora du quartier pour s’imprégner de la matérialisation effective de cette nouvelle doctrine ainsi qu’ils évoquent l’insuffisance des matériels au sein de cette unité plus particulièrement les radios transmissions, insuffisance en armes, du carburants etc. Aussi faut-il souligner que le secrétariat du Conseil Local pour la Sécurité de Proximité et l’infirmerie ne sont toujours pas opérationnel.
- Pour le Sous Commissariat du Quartier KINDIA :
Les mêmes observations sont faites dans ce commissariat où la logistique (Radio transmission, difficulté pour la mobilité en cas d’intervention faute de la logistique (Carburant pour les 3 motos) reste au centre des préoccupations majeurs du commissariat pour l’effectivité du travail. Il est aussi observé que suite aux dommages causés au Panneau solaire lors de son installation par le préposé commis par le PNUD fait à ce qu’il n’ya pas d’électricité au poste. Est-il que les policiers de ce commissariat déplore l’absence de frais de fonctionnement avec comme conséquence le risque d’inhiber l’expérimentation de la doctrine de la Police de proximité et enfin une observation majeure qui mérite la prise en compte ; celle des déplacements intempestifs d’éléments par le Commandement PNC/Ville vers des localités lointaines (Gety par exemple) et sans aucun appui et en violation de l’instruction du Commissaire Général de la PNC.
. Pour le Sous Commissariat et Bureau du quartier BANKOKO :
Pour le commissariat le BANKOKO, la Tenue des fora du quartier se tient chaque 23 ou 25 du mois, les rapports envoyés au CLSP demeurent encore sans suite à ce jour ; comme dans les commissariats précités, il ya dans ce commissariat un déficit des moyens logistiques lequel amoindrit la capacité d’intervention du poste (Pas d’outil de communication, difficulté de ravitaillement en carburant). Et par rapport à l’électricité le même problème que celui de KINDIA est posé dans ce commissariat.
Néanmoins la grande procuration liée à la sécurité humaine dans ce quartier est celle que les principaux résidents du quartier sont les militaires et les policiers ainsi que leurs dépendances coutumièrement connu « la drogue » (bastion de la drogue).
Pour le chef du quartier BANKOKO l’expérimentation de la Police de Proximité, mais la contrepartie en frais de fonctionnement de la partie gouvernementale fait encore défaut, aussi, la vente du chanvre est la cause majeure de l’insécurité dans le quartier (les rapports sont transmis au CLSP et à l’autorité, mais le répondant de l’autorité pour le démantèlement des maisons de vente reste toujours en suspens. Comme réponse à apporter à ce fléau nous dirons qu’il ya nécessité de sensibiliser également les autorités policières provinciales et urbaines à la bonne compréhension de la Police de Proximité.
- Dans la ville de Bunia
La police nationale congolaise des différents commissariats et sous commissariats de Bunia, continuent d’effectuer des activités de patrouilles mixtes dans des quartiers, néanmoins ces patrouilles dans des quartiers ne sont visibles que durant des heures auxquelles les malfrats ne peuvent pas opérés (c’est-à-dire aux environs de 18 h 30’ à 21 heures).
- Action menée par le Chef de la Cité de Bunia
Au cours de ce mois de juillet, le chef de la Cité de Bunia en fonction toujours en attendant la mise en place d’une nouvelle administration des provinces n’a cessé par la voix des ondes et ateliers aux quels il prend part de plaider sur la pertinence de sauvegarder la paix et la non violence à la police et la population de Bunia pour la promotion de la province qui vient de voir le jour.
- Réforme de l’Armée
A KASENYI durant le mois de juillet 2015, une activité de rapprochement entre les FARDC et les taximans (motards) a été organisée par Search For Common Ground et Justice-Plus à l’égard des éléments de la 32e région militaire. Cette activité qui est sans doute l’assainissement de la route qui mène vers l’hopital de KASENYI ; a eu comme objectif de
rapprocher cette population à l’armée pour que dans l’avenir règne un climat de confiance entre ces deux parties et permettre au FARDC de bien jouer son rôle de défendre l’intégrité territoriale ainsi que la protection des civils et de leurs biens. Cette activité a été inscrite dans le cadre du projet Lobi Mokolo Ya Sika.
2.2. Actions menées par les acteurs non étatiques
Sur la question relative aux actions menées par les acteurs étatiques et non étatiques pour le mois de Juillet, celles-ci se résument, aux activités de sécurité réalisées en partenariat avec l’ONG Search for Common Ground ainsi qu’aux multiples descentes sur terrain pour réaliser des activités de monitoring de protection et échanger avec les membres de la société civile sur des questions sécuritaires.
L’organisation Justice-Plus fait quotidiennement des travaux de monitoring sur la situation sécuritaire ainsi que les violations des droits de l’homme dans la province de l’Ituri, pour le mois de Juillet une action de monitoring a été menée dans la prison centrale de Bunia sur les cas de torture dont certains détenus sont victimes.
Plusieurs Organisations non étatiques continuent à appuyer le secteur de sécurité à l’instar de la MONUSCO, le PNUD, Search for Common Ground, Justice-Plus, l’OIM…
Ces acteurs non étatiques interviennent dans le renforcement institutionnel et opérationnel de l’armée et de la police pour une efficacité de leurs actions de sécurité, qui reste jusque-là volatile et imprévisible dans tout l’Ituri.
II.2.1. Préoccupations majeures de la base et résultats obtenus au cours du mois
- Préoccupations majeures recueillies auprès des communautés de base
- Réforme du secteur de sécurité
La population de l’Ituri demande l’accélération du processus de la réforme du secteur de sécurité pour mettre fin aux activités criminelles des forces négatives entre autres le FRPI, MAÏMAÏ SIMBA, etc. qui règnent en maître dans les différents territoires de la province de l’Ituri
Dans la ville de Bunia, certes pour le mois de juillet il n’ya pas eu beaucoup de cas de vols à main armée mais le problème reste toujours en suspens et demande un véritable contrôle des forces de l’ordre pour palier d’une façon permanente aux éventualités de la sécurité au sein des quartiers de la ville de Bunia.
La population continue de revendiquer la sécurité au sein des quartiers surtout dans les heures tardives où, ils sont obligés de veiller que de dormir pour s’assurer qu’ils ne seront pas visités par les malfrats.
La réflexion est faite sur la situation sécuritaire dans le sud Irumu, où les accrochages et les incursions intempestives s’éternisent entre l’armée congolaise (FARDC) et le FRPI ; les quels problèmes attristes la conscience humanitaire.
- Résultats obtenus au cours du mois
- L’engagement du Gouvernement de la République Démocratique du Congo et des FARDC avec l’appui de la Monusco de restaurer l’autorité de l’Etat dans le Sud Irumu ainsi que dans le territoire de Mambasa tout en ayant en tête la protection de la population ;
- Les activités de rapprochement entre les FARDC et les motards communément appelés taximans à Kasenyi, laquelle activité a permis à ces des catégories de personnes de discuter autour d’une tables des réels problèmes qui les opposent pour la bonne cohabitation et établit des bases pour les jours avenir.
- ENJEUX, DEFIS ET RECOMMANDATIONS
4.1. Les enjeux
Parmi les enjeux il y’a lieu de citer la sécurisation des populations occupants les zones où les FRPI et les MAÏMAÏ SIMBA continuent d’opérer, ensuite il serait de bon droit qu’un plan de la protection des civils et d’accompagnement des déplacés soit rapidement mis en place.
Aussi faudra-t-il que la police élabore une bonne stratégie de patrouille pour pouvoir pallier à cette défaillance du système sécuritaire dans les quartiers de la ville de Bunia ainsi que dans les périphéries.
4.2. Les défis à relever au mois suivant
Certes les défis sont légions dans cette partie du pays aussi tourmentée par les différents conflits armées et les problèmes qu’ils engendrent, néanmoins quelques uns seulement seront d’observance pour le mois qui suit, ils s’agit de faire un plaidoyer pour que le Gouvernement s’implique par rapport à la protection des civils vivant dans les zones de combat en tel enseigne que ces démunis par le fait des affrontement puissent être sécuriser et assister dans les campements auxquels ils abritent, aussi échanger régulièrement avec les forces de l’ordre pour essayer de trouver une stratégie efficace le gouvernement pourrait mettre en place pour pallier aux exigences de sécurité, une fois adopté faire le plaidoyer à qui de droit.
4.3. Les recommandations majeures
- Démanteler les groupes des personnes (malfrats) qui continuent de terroriser la population pendant des heures tardives à l’aide des armes à feu ;
- Améliorer les conditions de vie des policiers, leurs assurer une logistique adéquate pour leur permettre de sécuriser la population et leurs bien et lieu et place que eux même deviennent bourreaux ;
- Améliorer les conditions de vie des militaires, pour que la traque contre les groupes armés ne soit pas qu’une belle idée.
- Etudier d’urgence un plan de protection des civils et d’accompagnement des déplacées dans les zones où les FRPI et MAÏMAÏ SIMBA continuent d’opérer.
Fait à Bunia, le 31 juillet 2015
Pour Justice-Plus,
Me Glody BONYOMA
Point Focal RRSSJ