(Radio Okapi)
«La restauration de l’autorité l’Etat dans les territoires d’Irumu et de Mambasa reste le plus grand défi pour le développement de ces entités de la province de l’Ituri», a déclaré lundi le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en RDC, Martin Kobler, à Bunia au cours d’une table ronde avec certaines structures des jeunes et associations féminines.
La rencontre avait pour but de recueillir les points de vue de participants sur les actions de la Monusco et du gouvernement pour la consolidation de la paix en RDC.
Pour Martin Kobler, le rétablissement de l’autorité de l’état passe par la restauration de la confiance entre les services de sécurité et la population locale.
«Il faut créer la confiance entre la population, la police, et les FARDC, en construisant les services de base, notamment les écoles, les structures de santé», propose chef de la Monusco.
Plusieurs villages sont confrontés au problème d’absence de l’autorité de l’Etat en Ituri. Du constat qu’il a fait à la réserve de la faune à Okapi dans le territoire de Mambasa, Martin Kobler indique que beaucoup reste à faire pour la restitution de l’autorité de l’Etat dans ce patrimoine mondial en proie aux menaces des groupes armés.
Martin Kobler a par ailleurs salué les efforts des (FARDC) et de la Monusco pour réduire la capacité de nuisance des miliciens de la FRPI dans la chefferie de Walendu Bindi et de Maï-Maï Simba dans le territoire de Mambasa dans la province de l’Ituri. Mais les défis restent énormes, a-t-il reconnu.
«La Monusco ne peut pas remplacer le gouvernement. Quatre policiers dans Bukiringi sont insuffisants. La police et l’armée doivent garantir la sécurité pour la population», a-t-il conclu.
Il a appelé les jeunes et les associations féminines à se mobiliser pour le développement de leurs entités.