RDC : le respect de la constitution est un impératif pour un climat apaisé, estime la Monusco

(Radio Okapi)

Le strict respect de la constitution congolaise est un impératif pour avoir un climat apaisé en République démocratique du Congo, a affirmé mercredi 16 septembre, le porte-parole de la Monusco, Prosper Félix Basse. Il répondait à une question des journalistes au cours de la conférence hebdomadaire des Nations unies.

La Monusco se félicite aussi de la dynamique politique observée depuis le début de cette semaine en RDC, avec notamment la lettre de G7 et le meeting de l’opposition qui a eu lieu mardi 15 septembre.

« En faisant mention premièrement de cette lettre du G7, je pense que d’abord un, il faudra se féliciter de cette dynamique. Ça veut dire qu’on voit que toutes les sensibilités peuvent s’exprimer », s’est réjoui Prosper Félix Basse.

Sept partis de la Majorité présidentielle (MP), surnommé « G7 » ont adressé, lundi 14 septembre, une lettre ouverte au président Kabila pour demander, notamment le respect « absolu de la constitution », sur les échéances électorales prévues en 2015-2016, estimant que face aux contraintes financières, les élections locales- jamais organisées dans le pays- devaient être reportées au profit de la présidentielle, des législatives, des sénatoriales et des provinciales.

A ce sujet, Félix Prosper Basse déclare :

« Evidemment, vous savez, au moins nous nous accordons sur une chose c’est le respect de la Constitution congolaise. Je pense que ceci est un impératif pour avoir un climat apaisé, pour pouvoir avoir des élections futures apaisées. »

Il a aussi souligné que la Monusco a constaté « la rupture du dialogue entre les membres de la Majorité présidentielle et l’UDPS ».

« Mais je pense qu’il ne faut pas restreindre justement toutes les activités politiques à deux entités qui sont l’UDPS et le PPRD. A terme, il faudra que les gens s’entendent quand même pour aller à l’essentiel. L’essentiel c’est la mise en œuvre du jeu démocratique en RDC », a poursuivi Félix Prosper Basse.

La Monusco réaffirme par ailleurs sa disponibilité à faciliter le dialogue politique en RDC conformément à son mandat qui l’autorise d’assurer les bons offices.

« Nous avons aussi dans le cadre de notre mandant les bons offices à conduire. On ne peut pas les forcer. Mais leReprésentant spécial nous a dit qu’il se tenait prêt à faciliter ce dialogue si toutefois les parties le sollicitaient pour ça », a ajouté Félix Prosper Basse.​

Recommandé pour vous

A propos de l'auteur : Adeline Marthe