Rodhecic-CDCE : les acteurs sociaux réclament un dialogue urgent

(La Prospérité)

Le vendredi, 18 septembre dernier, les acteurs sociaux, regroupés au sein du cadre de Concertation pour les Elections (CDCE) et du Réseau d’Organisation des Droits Humains et d’Education Civique d’Inspiration Chrétienne, Rodhecic en sigle,  ont rendu publique une déclaration dans laquelle, ils recommandent au Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange,  d’organiser le  dialogue tel que annoncé dans son discours du 30 juin 2015. Cela, dans le délai d’un mois, avec la participation active des acteurs politiques et sociaux. Le dialogue doit se faire  dans un cadre permanent et indispensable pour la consolidation de la paix et de l’Etat de droit, ont-ils fait savoir. A en croire les membres de ces deux organisations, le gouvernement est appelé à remplir ses obligations en dotant la CENI des moyens financiers suffisants pour l’organisation des élections.

Ce faisant, ces acteurs sociaux placent les animateurs de ces institutions devant leurs responsabilités. C’est pourquoi, ils exhortent  le Parlement à développer l’esprit d’éveil dans la démarche du décaissement des fonds convenus de commun accord entre le pouvoir législatif, le gouvernement et la CENI, pour l’organisation des élections dans le délai constitutionnel.

Quant au gouvernement, il lui a été demandé de doter la CENI des moyens conséquents pour lui permettre de s’acquitter de sa tâche, qui est l’organisation des élections. Sur la même lancée, la CENI ferait mieux de prendre langue avec d’autres parties prenantes, liées aux élections, pour actualiser son calendrier électoral, dit-on.

Les parties prenantes, notamment, les acteurs politiques comme sociaux ont chacune des obligations à remplir dont l’obligation morale de promouvoir les valeurs démocratiques qui constituent le cheval de bataille pour les acteurs politiques, et contribuer de manière effective à l’aboutissement du processus électoral apaisé pour les acteurs sociaux.

En conclusion, pour la réussite dudit processus, les participants au dialogue doivent se mettre d’accord sur certains points. Et, à cet effet, un cadre de concertation permanent ou ponctuel est nécessaire pour le renforcement de l’Etat de droit et la consolidation de la paix.

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A propos de l'auteur : Adeline Marthe