(Radio Okapi)
Deux soldats FARDC sont morts et trois autres blessés dans une embuscade tendue mardi 1er septembre par les éléments du groupe armé FAAL-Alléluia, commandé par Yakutumba, dans le territoire de Fizi au Sud-Kivu. Cette attaque est intervenue alors que les militaires du 3311e bataillon des FARDC étaient en patrouille sur la colline de Mizinga dans la forêt de Ngandja. Parmi les victims figure un officier FARDC en charge des opérations militaires dans la région, a indiqué le commandant des FARDC du secteur opérationnel Sokola II Sud dans le Sud-Kivu.
« Les deux soldats FARDC sont tombés sous les balles de l’ennemi », a annoncé le commandant des FARDC dans la région, le général de brigade Bwange Safari, parlant d’un bilan provisoire lui fournit par des sources militaires se trouvant dans la zone des combats en pleine forêt de Ngandja.
L’incident est survenu au moment où les militaires étaient en patrouille de reconnaissance vers la colline de Mizinga, selon la même source. Sans donner d’autres détails, le général de brigade Bwange Safari a affirmé que les combats se poursuivaient mercredi dans la zone pour mettre les assaillants hors d’état de nuire.
Cependant, d’autres sources locales indépendantes affirment que neuf militaires sont morts dans cette embuscade, dont la majorité des officiers des FARDC.
Contacté à ce sujet, le commandant du groupe FAAL Alléluia, le général autoproclamé William Amuri alias Yakutumba, a indiqué que deux de ses éléments ont été blessés légèrement et qu’aucun mort n’a été enregistré de son côté. Le commandant Maï-Maï indique qu’il a été attaqué dans son entité, la forêt de Ngandja, depuis dimanche dernier par l’armée régulière.
Des renforts des troupes FARDC ont été observés mercredi vers le lieu de l’incident. Ces renforts provenaient de Lubondja, Sebele, Lulimba et Misisi.
Le commandant FARDC du secteur opérationnel Sokola II Sud est rentré lundi d’une mission d’inspection des troupes dans cette zone. A Baraka comme à Fizi-centre, il a échangé avec les chefs coutumiers, la société civile et les représentants des communautés locales sur les voies et moyens nécessaires pour assurer le retour de la paix dans ce territoire.