(Mediacongo.net)
Des informations de plus en plus concordantes en provenance de la province du Kongo Central font état d’un climat d’insécurité qui prévaut dans cette partie du pays. D’après ces informations, il serait constaté ces jours-ci, un regain d’insécurité, particulièrement dans le district du Bas-Fleuve et singulièrement dans les territoires de Muanda, Seke-Banza et Tshela où des bandes armées perpètrent des vols et des exactions auprès des paisibles citoyens.
Le récent acte posé dans ce contexte, date de lundi 21 mars courant, sur un motocycliste poignardé par un homme en uniforme qui comptait lui ravir sa moto.
A Seke-Banza, c’est un couple en uniforme qui opère à la tombée de la nuit.. Rackettant de ce fait, auprès des noctambules, argent ou tout autre objet de valeur. Même cas déploré dans le territoire de Tshela. La somme de tous ces actes a fini par interpeller la Société civile du district du Bas-Fleuve en l’occurrence le président de cette structure qui a embouché le clairon pour sonner l’alarme.
A cet égard, il a lancé un appel au secours à l’endroit des gouvernants pour que des mesures sécuritaires soient prises en vue de mettre un terme à cette vague d’insécurité. Réagissant à cet état des choses, l’inspecteur provincial de la Police nationale congolaise (PNC), Yav Patience, a indiqué être au courant de cette situation et s’est dit en instance de prendre des dispositions sécuritaires en vue de mettre hors d’état de nuire, les auteurs de ces actes.
Le comble ici, c’est que la province du Kongo Central réputée, havre de paix, perd de plus en plus cette qualité. Ce disant, l’on se souviendra, qu’il y a peu, la ville de Muanda avait été l’objet d’une forte tension due à l’insécurité qui avait été provoquée par des bandes armées. Il avait fallu, la réaction des populations locales, pour mettre le holà à cette insécurité qui ne disait pas son nom.
En faisant une rétrospective de la question sécuritaire dans cette province, il nous revient qu’il y a quelques années, c’est la périphérie de Kasangulu, dans le district de la Lukaya, qui s’était illustrée dans le banditisme armé, avec la présence des personnes identifiées, comme des « coupeurs de routes », qui s’attaquaient sur la national n°1 aux véhicules, que ces personnes dépouillaient à des heures avancées de la nuit.
Il avait fallu, une opération de grande envergure pour parvenir à mettre un terme à ce type de banditisme. Aujourd’hui, ce banditisme semble revenir au galop, hormis le petit banditisme né du phénomène kuluna qui paraît moins dangereux, mais dont on a tout de même du mal à éradiquer.
Ceci expliquant cela, la PNC, a donc fort à faire pour rétablir la sécurité dans la province du Kongo Central.