(Tempête des tropiques)
Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’homme a, dans son rapport mensuel, fait état de près de 383 cas d’atteinte aux droits de l’homme répertoriés par ses enquêteurs au cours du mois de juillet 2016 à travers le pays. Ce chiffre représente une baisse par rapport au mois de Juin 2016 au cours duquel 422 cas d’atteinte aux violations des droits de l’homme avaient été enregistrés.
L’agence onusienne accuse les agents étatiques dont la Police, l’Armée et l’Agence Nationale de Renseignements(ANR) et autres autorités administratives d’être responsables de ces forfaits sur l’ensemble du pays. Les provinces les plus touchées par ces violations restent celles de l’Est du pays avec 267 violations perpétrées au Nord-Kivu avec 144 cas, de l’Ituri avec 42 cas, du Haut-Uele avec 35 cas, du Sud-Kivu avec 27 cas et de la Tshopo avec 19 cas. La partie Ouest du pays a enregistrée 116 violations des droits de l’homme.
En effet, les types de violations les plus rapportés au mois de juillet 2016 sont les atteintes au droit à la liberté et à la sécurité de la personne avec 140 violations faisant 454 victimes, les atteintes au droit à l’intégrité physique avec 80 cas faisant 2989 victimes, les atteintes au droit de propriété avec 62 cas et les atteintes au droit à la vie avec 55 cas faisant 103 victimes. Le BCNUDH signale aussi 20 violations et 24 victimes d’exécutions sommaires et extra -judicaires par les agents de l’Etat enregistrées au cours du mois de juillet 2016.
Mais l’agence onusienne se dit satisfaite par le fait que les informations mises à sa disposition, au cours du mois de Juillet, au moins 10 militaires des FARDC et quatre agents de la Police ont été condamnés pour des actes consécutifs de violations des droits de l’homme sur l’ensemble du pays.