(7SUR7.CD)
Encore des morts. De morts de trop. De morts de la barbarie et de la sauvagerie des terroristes Adf. Beni est en deuil. Des rebelles Adf ont tué, dimanche au quartier Boikane, à l’arme blanche, de paisibles citoyens. Pourtant, l’alerte avait été donnée. Les habitants visés par les terroristes ont fui le périmètre vers 17h00. Les autres sont restés alors que l’attaque était déjà en cours, affirme un responsable d’une organisation non gouvernementale opérant dans le secteur. Malheureusement, ils ont payé cher leur vie. Les terroristes les ont asséné des coups de machette. Les forces loyalistes sont intervenues promptement. Une position Fardc les a mis en déroute. Leur incursion a échoué sinon les dégâts humains seraient encore plus lourds. Des détonations des armes lourdes et légères ont résonné pendant longtemps. Dommage qu’il y ait eu déjà morts d’hommes. Une tuerie ignoble dénoncée par la société civile locale. Des photos d’une rare violence que le député Mbindule a publié sur son compte Facebook. Difficile de regarder ces clichés sans verser des larmes. « Qu’ont fait les habitants de Beni pour mériter ce sort ? « , s’est interrogé un leader local. Entretemps, c’est le chemin de la croix qui se poursuit pour la population de Beni. La prière de ce peuple martyr, c’est de voir arrêter rapidement les exactions des démons Adf. Selon certaines sources, le bilan fait état de deux rebelles tués, un militaire de l’armée congolaise et quatre civils. Des cris de cœur sont lancés surtout au gouvernement et au dialogueurs de la cité de l’UA. « Nous lançons un message pathétique aux autorités et surtout aux participants du dialogue. Trouvez nous une solution définitive. Mettez fin aux massacres. Que cycle de carnages soit stoppé urgemment », insiste un habitant meurtri du quartier Boikane.