(7sur7.cd)
Sa décision interviendra le 29 mars prochain.
Prenant la parole, l’Ambassadeur de la France à l’ONU a dit clairement que la protection des civils et la transition politique, via les élections, sont les objectifs prioritaires de la Monusco avec lesquels la communauté internationale ne doit pas transiger.
Mais François Delattre a dit être ouvert à l’idée de reformer la Monusco dès lors que sont respectés ces 2 objectifs-clé.
« La situation dans les Kasai nous inquiète en effet. Et la situation sécuritaire en RDC de manière générale, dans l’est, dans les Kasai, et d’autres régions, nous commande d’être très vigilants. C’est pour cela que j’indiquais que nous étions ouverts à toute négociation visant à réformer la MONUSCO dès lors que sont respectés les deux objectifs prioritaires que nous poursuivons : la protection des civils et la préparation des élections, et donc la préparation de la transition politique qui est en cours. Par rapport à ces deux objectifs clés, on ne peut pas transiger, ou alors on ne croit plus aux Nations unies.
C’est avec cette boussole que la France est engagée dans cette négociation, qui se déroule dans un bon esprit mais avec une vraie vigilance et un vrai sens des responsabilités par rapport à cet immense pays au cœur de l’Afrique, dont la stabilité est clef pour lui-même et pour l’ensemble de la région.
Donc on ne peut pas jouer avec le feu s’agissant d’un enjeu aussi important. C’est pourquoi la négociation, encore une fois, est importante, se déroule dans un bon esprit mais appelle notre engagement et notre vigilance », a dit le diplomate Français.