(7sur7.cd)
Quelques agents de l’ONG internationale Save the children basée à Beni, sont accusés d’avoir collaboré avec les rebelles ougandais de l’Alliance de forces démocratiques, ADF, lors des massacres commis à Beni ville et territoire. C’est le premier Avocat général des FARDC qui l’a annoncé ce mercredi lors de l’audience tenue à la Tribune du 8 Mars. Le général major Monkuto Kiyana Timothé a devant la cour avancé des arguments selon lesquels Madame Sarah Muheha, agent de cette organisation internationale, avait remis aux ADF quelques enfants destinés à la réinsertion.
« Tous les habitants de Beni savaient bien que maman Sarah était dans ce trafic mafieux d’enfants avec les Adf, mais personne n’a voulu la dénoncer. C’est quelques résidents de l’Ituri qui finalement nous ont aidé à la dénicher », a-t-il dit devant les juges.
Le conseil d’administration de Save the children a, en réaction, balayé d’un revers de la main, les allégations du Premier avocat des FARDC.
Blanchard Mbiya, c’est de lui qu’il s’agit, estime que les faits avancés par le général Monkuto ne sont pas fondés.
« Le pouvoir de réunir les enfants en 2007 n’était pas dans les prérogatives de Save the children mais plutôt de notre partenaire CERAO », a-t-il souligné.
Il s’avère important de signaler que le procès se poursuivra le vendredi prochain.
Rappelons que Save the children est la première organisation indépendante au monde qui s’occupe des enfants. Elle s’engage à ce que les enfants puissent exercer les droits auxquels ils peuvent prétendre en vertu de la Convention des Nations-Unies relative aux droits de l’enfant.
Save the Children (ou aide à l’enfance) oeuvre dans les secteurs de la santé et de la nutrition, de l’éducation, de la protection de l’enfance, du VIH, des moyens de subsistance durable, de la sécurité alimentaire, des secours d’urgence et de la gouvernance pour les droits des enfants.
