(7sur7.cd)
Malgré les patrouilles mixtes instaurées à Kananga, les malfaiteurs y sèment toujours la terreur.
Les habitants de tous les quartiers dans les communes de Nganza , Kananga, Ndesha et Katoka se plaignent des cas de vols à main armée et de viols à répétition.
Ces forfaits sont commis, selon eux, par des individus munis d’armes à feu et en tenue militaire. Ceux-ci s’introduisent régulièrement dans les domiciles, torturent, volent et violent sans être inquiétés par les forces de l’ordre ou de sécurité.
Des témoins interrogés par le reporter de 7SUR.CD font état d’une montée considérable de ces types de banditisme.
Les derniers cas, en date, ont été enregistrés dans la nuit du dimanche 03 au lundi 04 septembre 2017.
En effet, des individus armés se sont introduits dans une maison à 23h30’ au quartier Malandji. Ils ont ligoté et passé à tabac le mari avant de violer l’épouse, enceinte et une autre femme en visite dans cette famille.
Et dans leur fuite, ces bandits ont emporté des objets de valeur après avoir enfermé les occupants dans la maison.
Dans la même nuit, ont fait savoir d’autres témoins, un autre groupe de bandits armés a fait irruption dans une maison du quartier Kamayi vers 01 heure , exigeant de l’argent aux enfants restés seuls en l’absence de leurs parents.
Déçus de n’avoir pas obtenu de l’argent, ils ont tabassé ces enfants et ont cassé les meubles, avant de partir en tirant trois balles en l’air.
A quelques lieux de Kamayi, à Ndesha cette fois-ci, des tirs d’armes lourdes ont été entendues vers 01h du matin, terrorisant les habitants de ce quartier.
Ces coups de feu, sont selon les habitants l’oeuvre des malfaiteurs armés.
Abandonnés à leur triste sort, les habitants de Kananga disent ne pas comprendre comment tous ces actes criminels peuvent être possible alors qu’il y’a des militaires du secteur opérationnel postés presque dans tous les coins de la ville.
La semaine passée, déjà, s’indignent-il, des bandits à main armée avaient dévalisé des maison durant toute la nuit sans être inquiétés par la police ou les militaires.
Et cette semaine encore, ils reprennent leur macabre activité, sous la barbe des forces de sécurité, avec le même mode opératoire : ils vident les maisons de tous les biens de valeur, passent à tabac les occupants, abusent parfois des filles mineures, et violent même les femmes mûres.