(Mediacongo.net)
Le procès sur les assassinats en mars 2017 de deux membres du Groupe d’experts Nations unies sur la RDC, Zaïda Catalán et Michael Sharp, ainsi que de leurs quatre accompagnateurs congolais a repris. Robert Petit, haut-fonctionnaire de l’ONU en charge du mécanisme de suivi de ces assassinats, est revenu de Kananga, dans le Kasaï. Il s’est livré à la presse congolaise sur le déroulement de cette enquête.
Le procureur canadien Robert Petit a été nommé en octobre dernier par le secrétaire général des Nations unies afin de diriger l’équipe chargée d’appuyer l’enquête nationale sur les assassinats de deux membres du Groupe d’experts sur la RDC, Zaïda Catalán et Michael Sharp, ainsi que de leurs quatre accompagnateurs congolais.
Ce mercredi devant la presse, il a tenu tout d’abord à circonscrire le mandat de son équipe. « Je voulais bien spécifier que nous n’avons pas le pouvoir d’aller interroger des témoins, de rencontrer des détenus, de mener nous-mêmes de manière indépendante des mesures d’enquête, parce que les seules qui ont juridiction ici ce sont les autorités congolaises. Nous ne sommes là qu’en appui conseil ».
Sans rentrer dans le fond de ces dossiers, il a précisé en quoi consiste cet appui. « Pratiquement, c’est d’appuyer la juridiction par des conseils sur diverses pièces d’enquête, diverses mesures à prendre, pour justement établir la vérité ».
Par exemple, en cas de demande en lien avec la médecine légale, le dernier mot reviendra aux Congolais. « Dans le cadre de notre mandat, nous sommes prêts à assister la juridiction congolaise dans toute mesure de l’expertise légale que nous pourrions leur faciliter. Ce sera à eux de décider quelle requête et quelle interprétation ils feront des résultats », a encore précisé Robert Petit.
Pour toutes les questions posées, Robert Petit a renvoyé toute la réponse de l’enquête aux juridictions congolaises.