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L’assaut meurtrier du samedi dernier attribué aux rebelles ougandais des Forces Démocratiques Alliées, ADF, suscite l’indignation de la société civile forces vives du Nord-Kivu.
Dans une déclaration rendue publique ce mardi 25 décembre à Goma, cette structure exige l’ouverture d’une enquête judiciaire pour déterminer les responsabilités de ce fiasco afin d’en déférer les coupables en justice.
La société civile demande aussi que soit installée temporairement en province le Conseil supérieur de la défense en vue de palper la triste réalité sécuritaire sur place et surtout de la ville de Goma en vue d’y remédier.
Dans la même communication, elle suggère à l’auditorat supérieur militaire près la cour opérationnelle du Nord-Kivu de suivre de près les agissements des commandants et leurs troupes qui sont engagés dans les opérations militaires en province du Nord-Kivu.
Cette structure citoyenne exige de la Monusco d’appliquer scrupuleusement la résolution du conseil de sécurité des Nations-Unies en ce qui concerne la protection des civils, car la réalité au Nord-Kivu paraît contraire au mandat de la Monusco.
Pour rappel, le massacre dans la ville de Beni le week-end dernier a fait 24 morts dont 4 militaires, selon le bilan livré ce mardi 25 septembre par la Société civile de la province du Nord-Kivu.