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Dans un communiqué publié lundi 25 novembre 2019 au sujet de la polémique suscitée par sa lettre adressée à l’auditeur des Forces Armées de la RDC (FARDC) ouvrant la voie à une réintégration des ex rebelles de M 23, le comité exécutif du Mécanisme National de Suivi, MNS, a ténu à faire une mise au point.
Pour le Mécanisme National de Suivi, il n’est nullement question des retraits de mandats d’arrêt contre tous les combattants de l’ex M23.
« Le comité exécutif du Mécanisme National de Suivi tient à informer l’opinion nationale et internationale que sa démarche consiste en une demande de suspension des mandats d’arrêt contre certains membres de l’ex M23 et non pas un retrait », explique le MNS.
Selon ce communiqué, c’est cela même l’esprit de la lettre des termes de l’engagement visant à booster le processus de résolution définitive de la question des déclarations de Nairobi de 2013 et que le soutien du Mécanisme National de Suivi dans la lutte contre l’impunité ne sera pas affecté.
« Le Mécanisme National de Suivi soutient fermement la lutte contre l’impunité conforment aux engagements nationaux souscrits aux termes de l’accord cadre d’Addis-Abeba, dans la perspective d’une paix véritablement juste et durable suivant la Vision de son excellence Félix Tshisekedi « , explique-t-il.
Une mise au point est projetée dès le retour du coordonnateur en mission à l’étranger, renchérit ce communiqué du MNS
Pour rappel, l’accord de Nairobi signé en décembre 2013 mettait un terme à l’existence du M23 en tant que groupe armé et détermine les modalités de mise en œuvre du désarmement, de la démobilisation et de la réinsertion sociale des ex combattants M23.