+RDC : La LRA toujours active dans le Haut-Uélé et Bas-Uélé

(ACTUALITES.CD)

Le 18 mai 2020, à Bili et Baye, territoire de Bondo (Bas-Uélé), un chauffeur de moto taxi de 22 ans a été tué par balle, sa moto emportée et 53 personnes dont 20 femmes et trois enfants ont été enlevées par des combattants de Lord Resistance Army (LRA) lors d’une attaque. La population de Bili s’est réfugiée dans la brousse. Cinq personnes ont été libérées à la suite de la dégradation de leur état de santé, a relaté mercredi  le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH), dans son rapport du mois de mai.Contenus SponsorisésÀ Découvrir AussiCette montre connectée surprend tout le pays. Son prix ? Ridicule !NewsGadgetpar Taboola

Dans les provinces du Haut-Uélé et Bas-Uélé, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH), a documenté 10 violations des droits de l’homme dont huit documentées dans la province du Bas-Uélé et deux dans le Haut-Uélé au mois de mai. La majorité de ces violations est attribuable au groupe armé Lord’s Resistance Army (LRA) (six violations) commises dans les territoires de Dungu (Bas-Uélé) et de Niangara (Haut-Uélé). Les FARDC et les autres agents de l’Etat ont commis deux violations chacun dans les territoires de Buta et Poko dans la province du Bas-Uélé. 

Selon ce rapport du BCNUDH, les groupes armés quant à eux sont responsables de 6% des violations, attribuables à divers groupes Maï-Maï (une violation). Les violations documentées ont été commises principalement dans le territoire de Kabambare et Kasongo (cinq et quatre violations respectivement).

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A propos de l'auteur : Adeline Marthe