(MEDIACONGO.NET)
La MONUSCO n’est pas d’accord avec la récompense des seigneurs de guerre, des criminels qui tuent les communautés même les élèves dans les centres d’examen, qui violent les femmes et les filles, qui incendient les maisons, les écoles et les centres de santé…
Ce sont les propos de la représentante spéciale du Secrétaire général des nations unies en RDC, ce mercredi 2 septembre à Kinshasa, au cours de la première conférence de presse après le confinement dû à la pandémie de Covid-19.https://googleads.g.doubleclick.net/pagead/ads?client=ca-pub-0028206504876438&output=html&h=280&adk=3870736675&adf=623871552&w=658&fwrn=4&fwrnh=100&lmt=1599124394&num_ads=1&rafmt=1&armr=3&sem=mc&pwprc=8991145378&psa=1&guci=2.2.0.0.2.2.0.0&ad_type=text_image&format=658×280&url=https%3A%2F%2Fwww.mediacongo.net%2F%2Farticle-actualite-75239_instabilite_a_l_est_la_monusco_fustige_la_recompense_aux_seigneurs_de_guerres_et_aux_criminels.html&flash=0&fwr=0&pra=3&rh=165&rw=658&rpe=1&resp_fmts=3&wgl=1&fa=27&adsid=ChEI8KjC-gUQivCcvJjh9qWTARIvAKZ85R_YDAO0FQ4mHtay7sLwefWhNZkwd6YZBJOc5NlQw7WZk0yfoTclBdnhGdY&dt=1599124394000&bpp=10&bdt=21473&idt=-M&shv=r20200831&cbv=r20190131&ptt=9&saldr=aa&abxe=1&cookie=ID%3D37f65dcc152a2a1f%3AT%3D1545133092%3AS%3DALNI_MbpZ2d_42WngoD7BsXqcaK5Jzh4dQ&prev_fmts=728×90%2C160x600%2C0x0&nras=2&correlator=1739127069983&frm=20&pv=1&ga_vid=1845735536.1509370742&ga_sid=1599124393&ga_hid=1016070809&ga_fc=0&icsg=2201339080655&dssz=35&mdo=0&mso=0&u_tz=0&u_his=3&u_java=0&u_h=704&u_w=1252&u_ah=592&u_aw=1252&u_cd=24&u_nplug=0&u_nmime=0&adx=283&ady=1223&biw=1237&bih=524&scr_x=0&scr_y=220&oid=3&pvsid=1995017483483935&pem=316&ref=https%3A%2F%2Fwww.mediacongo.net%2F%2F&rx=0&eae=0&fc=384&brdim=-7%2C-7%2C-7%2C-7%2C1252%2C0%2C1256%2C602%2C1252%2C524&vis=1&rsz=%7C%7Cs%7C&abl=NS&fu=8320&bc=31&ifi=4&uci=a!4&btvi=2&fsb=1&xpc=Go3XSORMun&p=https%3A//www.mediacongo.net&dtd=90
Leila Zerrougoui s’oppose du fait qu’on partage des postes aux criminels qui sèment la désolation au sein des communautés. «Ils ne méritent même pas l’amnistie. Depuis 2006, qu’on a commencé à voter la loi sur l’amnistie avec les CNDP, les FDLR et les M23, la RDC n’arrive pas à tourner la page de l’insécurité. Tous ces criminels quand ils se retrouvent à la table de négociation, ils réclament toujours les grands postes au niveau de l’armée pour rendre les armes, après ils regagnent la forêt pour continuer avec les crimes graves à l’endroit de la population», a souligné la cheffe de la MONUSCO et de continuer, « Il faut arrêter cette intégration dans l’armée et le partage des postes aux criminels ». «Ces criminels doivent rendre les comptes à la communauté pour les souffrances leur imposer. Ils doivent reconnaitre leurs crimes et demander pardon. Il faut une justice réparatrice», a-t-elle soutenu.https://googleads.g.doubleclick.net/pagead/ads?client=ca-pub-0028206504876438&output=html&h=280&adk=3870736675&adf=2257529943&w=658&fwrn=4&fwrnh=100&lmt=1599124394&num_ads=1&rafmt=1&armr=3&sem=mc&pwprc=8991145378&psa=1&guci=2.2.0.0.2.2.0.0&ad_type=text_image&format=658×280&url=https%3A%2F%2Fwww.mediacongo.net%2F%2Farticle-actualite-75239_instabilite_a_l_est_la_monusco_fustige_la_recompense_aux_seigneurs_de_guerres_et_aux_criminels.html&flash=0&fwr=0&pra=3&rh=165&rw=658&rpe=1&resp_fmts=3&wgl=1&fa=27&adsid=ChEI8KjC-gUQivCcvJjh9qWTARIvAKZ85R_YDAO0FQ4mHtay7sLwefWhNZkwd6YZBJOc5NlQw7WZk0yfoTclBdnhGdY&dt=1599124394000&bpp=9&bdt=21472&idt=-M&shv=r20200831&cbv=r20190131&ptt=9&saldr=aa&abxe=1&cookie=ID%3D37f65dcc152a2a1f%3AT%3D1545133092%3AS%3DALNI_MbpZ2d_42WngoD7BsXqcaK5Jzh4dQ&prev_fmts=728×90%2C160x600%2C0x0%2C658x280&nras=3&correlator=1739127069983&frm=20&pv=1&ga_vid=1845735536.1509370742&ga_sid=1599124393&ga_hid=1016070809&ga_fc=0&icsg=10997432102863&dssz=36&mdo=0&mso=0&u_tz=0&u_his=3&u_java=0&u_h=704&u_w=1252&u_ah=592&u_aw=1252&u_cd=24&u_nplug=0&u_nmime=0&adx=283&ady=1813&biw=1237&bih=524&scr_x=0&scr_y=220&oid=3&pvsid=1995017483483935&pem=316&ref=https%3A%2F%2Fwww.mediacongo.net%2F%2F&rx=0&eae=0&fc=384&brdim=-7%2C-7%2C-7%2C-7%2C1252%2C0%2C1256%2C602%2C1252%2C524&vis=1&rsz=%7C%7Cs%7C&abl=NS&fu=8320&bc=31&ifi=5&uci=a!5&btvi=3&fsb=1&xpc=Jv9ubL5SsV&p=https%3A//www.mediacongo.net&dtd=131
«Nous devons travailler pour ramener la paix, que les miliciens n’exigent rien. C’est une demande même de la population de l’Est avec qui elle a eu plusieurs échanges», a mentionné Leila Zerrougoui. La RDC doit travailler sur les causes profondes de cette instabilité qui dure depuis 20 ans dans la partie orientale du pays, a estimé la patronne de la mission onusienne en RDC. «La responsabilité première de la protection de la population est du Gouvernement dans tous les pays du monde. C’est comme ça qu’une mission de maintien de la paix est déployée pour aider le Gouvernement, les institutions nationales à assumer les responsabilités de protection de leurs frontières, former les FARDC aux techniques de guerre dans les forets.
«Nous travaillons pour la prévention et non la réaction». Notre rôle premier est de renforcer les capacités des fonctions régaliennes de l’armée, de la police et des institutions et la Société Civile qui peut aider à trouver les solutions.
Toutefois, elle a reconnu des progrès dans leur travail depuis MONUC jusqu’à ce jour. Il y a eu des moments où les FARDC ne pouvaient pas être partout dans toutes zones des conflits mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Auparavant, la mission avait des bureaux dans toutes les provinces, ce qui n’est plus le cas actuellement. La mission a maintenant dans 6 provinces qui sont entrain de fermer pour rester que dans trois provinces à savoir Nord et Sud-Kivu et Ituri.
La MONUSCO est en train de fermer ses bureaux dans d’autres zones pour les céder aux autorités congolaises. Ce en perspective de son retrait et du nouveau mandat qui se prépare. Pour y arriver, Leila Zerrougoui a insisté sur un travail des fonds concernant les causes de l’instabilité dans la partie Est de la RDC afin de cerner et réduire les forces négatives et ramener le contrôle l’Etat, de ces institutions sous l’autorité de son armée.
Réagissant à une question sur le financement de ces groupes armés par les soldats de la paix, Leila Zerrougoui est formelle : « Nous ne pouvons pas appuyer les forces négatives qui tuent nos soldats, et la population ».https://googleads.g.doubleclick.net/pagead/ads?client=ca-pub-0028206504876438&output=html&h=280&adk=3870736675&adf=4084159030&w=658&fwrn=4&fwrnh=100&lmt=1599124394&num_ads=1&rafmt=1&armr=3&sem=mc&pwprc=8991145378&psa=1&guci=2.2.0.0.2.2.0.0&ad_type=text_image&format=658×280&url=https%3A%2F%2Fwww.mediacongo.net%2F%2Farticle-actualite-75239_instabilite_a_l_est_la_monusco_fustige_la_recompense_aux_seigneurs_de_guerres_et_aux_criminels.html&flash=0&fwr=0&pra=3&rh=165&rw=658&rpe=1&resp_fmts=3&wgl=1&fa=27&adsid=ChEI8KjC-gUQivCcvJjh9qWTARIvAKZ85R_YDAO0FQ4mHtay7sLwefWhNZkwd6YZBJOc5NlQw7WZk0yfoTclBdnhGdY&dt=1599124394000&bpp=7&bdt=21471&idt=-M&shv=r20200831&cbv=r20190131&ptt=9&saldr=aa&abxe=1&cookie=ID%3D37f65dcc152a2a1f%3AT%3D1545133092%3AS%3DALNI_MbpZ2d_42WngoD7BsXqcaK5Jzh4dQ&prev_fmts=728×90%2C160x600%2C0x0%2C658x280%2C658x280&nras=4&correlator=1739127069983&frm=20&pv=1&ga_vid=1845735536.1509370742&ga_sid=1599124393&ga_hid=1016070809&ga_fc=0&icsg=10997432102863&dssz=36&mdo=0&mso=0&u_tz=0&u_his=3&u_java=0&u_h=704&u_w=1252&u_ah=592&u_aw=1252&u_cd=24&u_nplug=0&u_nmime=0&adx=283&ady=2823&biw=1237&bih=524&scr_x=0&scr_y=220&oid=3&pvsid=1995017483483935&pem=316&ref=https%3A%2F%2Fwww.mediacongo.net%2F%2F&rx=0&eae=0&fc=384&brdim=-7%2C-7%2C-7%2C-7%2C1252%2C0%2C1256%2C602%2C1252%2C524&vis=1&rsz=%7C%7Cs%7C&abl=NS&fu=8320&bc=31&ifi=6&uci=a!6&btvi=4&fsb=1&xpc=teOU5dtPrC&p=https%3A//www.mediacongo.net&dtd=161
Pendant la période de confinement, la représentante d’Antonio Guterres en RDC s’est entretenue avec les autorités congolaises, le Président de la République, l’Opposition et la Société civile sur les enjeux de l’heure. Il sort de ces entretiens que l’opposition est en train de se préparer politiquement pour les prochaines élections en proposant les pistes de solutions. «Nous devons tous travailler pour la pérennité de ce mode de pensée », a-t-elle proposé.
« Il ne faut pas sous-estimer le changement qui se fait, il faut plutôt travailler pour reproduire ça. Déjà le fait d’avoir un ancien président de la République qui vit au pays, est une avancée », a soutenu lla patronne de l’ONU en RDC.
Par ailleurs, la patronne de la MONUSCO a demandé à tous de rester vigilants face à la pandémie de covid-19, bien que le nombre de cas à Kinshasa est en baisse. « Respectons les mesures barrières notamment le port obligatoire des masques et le lavage régulier des mains », a-t-elle prévenu avant de marteler « Travaillons plus sur la protection et la prévention ». Elle n’a pas manqué de présenter ses condoléances à toutes les familles qui ont perdu leurs proches suite à cette pandémie.