Cinquante dépendants des militaires ont été sensibilisés mercredi 9 décembre par le Bureau conjoint des nations unies pour le droit de l’homme (BCNUDH) sur le respect des droits de l’homme, en marge des 16 jours d’activisme contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre.
Selon le chef de la sous-coordination des Nations Unies pour les Droits de l’Homme à Butembo-Lubero, Edmond Bonane, cette activité avait pour objectif de ramener les épouses des militaires à jouer le rôle des conseillères auprès de leurs maris en matière de lutte contre ces différents types des violences.
« Butembo et Lubero ce sont des zones où les violences sexuelles sont de plus en plus récurrentes parce que nous sommes dans une zone conflictuelle. Le sous bureau Butembo-Lubero qui dépend du Bureau de Beni a pu enregistrer depuis janvier à ces jours au moins une dizaine des cas des violences sexuelles dont les acteurs sont ainsi bien étatiques et non étatiques. Le viol est un crime imprescriptible on peut dénoncer à tout moment. La justice congolaise est là elle peut réprimer ces cas des violences sexuelles dans le but d’une meilleure promotionne protection des droits de l’homme nous savons que les militaires sont souvent dans les opérations et sont tentés de commettre les violences sexuelles. Ce sont des femmes qui peuvent conseiller leurs maris ».
Pour lui, ces dépendants des militaires sont des gens qui peuvent être victimes et ont une force pour dénoncer les cas des violences sexuelles.