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8 autres miliciens Maï-Maï se sont rendus dans la soirée du mardi 20 juillet dernier aux autorités congolaises en territoire de Walikale (Nord-Kivu).
Il s’agit d’une seconde vague de miliciens du groupe Kifuafua commandé par le chef rebelle Delphin Mbaenda, qui sont venus avec 3 fusils dont 2 du type AK-47 et une arme calibre 12.
Ces ex-combattants disent aussi rejoindre le processus de Désarmement, démobilisation et réinsertion communautaire et stabilisation (DDRCs), tel que voulu par le gouvernement congolais, surtout en cette période de l’état de siège.
« Que celui qui a une arme puisse la rendre. Que ces autres jeunes qui sont encore dans les groupes armés puissent aussi suivre notre exemple, qu’ils écoutent l’appel de l’administrateur », a exhorté Nguba Mufariji, leur représentant.
L’administrateur militaire de Walikale a salué ce geste. Il a également appelé les autres animateurs des milices à participer à la pacification de la région.
« Nous vous avions annoncé que notre présence ici visait la restauration de la paix. Lentement, nous amènerons nos enfants à déposer les armes. Il est possible que d’ici quelques jours, nous ayons démobilisé plus de 1.000 jeunes. Je vous demande de bien les accueillir. Ils seront bientôt amenés où ils doivent être », a promis le commissaire supérieur principal Kelekelo Séraphin.
Cette nouvelle reddition est enregistrée après celle du mardi 6 juillet dernier. Ce jour-là, 9 éléments du même groupe rebelle s’étaient aussi rendus avec 7 armes.
Par ailleurs, le 9 juillet de cette année, 25 autres Maï-Maï de la milice MAC (Mouvement d’actions pour le changement) avaient également déposé les armes dans le même territoire.
Edgar Mateso, vice-président de la société civile du Nord-Kivu encourage le gouvernement congolais à accélérer le processus de désarmement pour éviter que tous ces rendus rejoignent la brousse.