(ACTUALITES.CD)
C’est un groupe dirigé par un ancien militaire FARDC, Milenge Ishibonane plus connu sous le nom de Zelamboma. Ce dernier s’est autoproclamé colonel, il était en coalition avec les chefs de guerre Yakotumba et Mtetezi Kibukila avant de se retirer pour former son propre groupe basé dans le village de Tumungu, dans le territoire de Mwenga.Contenus SponsorisésÀ Découvrir AussiLe Canada est constamment à la recherche d’immigrants qualifiés !Canada Immigration Expresspar Taboola
Plusieurs sources locales dénoncent des arrestations arbitraires, tortures aussi des amendes illégales infligées par sa milice à la population du secteur d’Itombwe, notamment dans les villages des Nabindi, Kiseke, Kalinga et Kipupu centre. Ce groupe est cité dans plusieurs cas de vols des bétails dans les hauts plateaux.
« Le Mai-Mai Zelamboma s’est installé à Tumungu et tracasse la population dans le secteur d’Itombwe notamment dans la localité de Kipupu et ses environs, ceci depuis que les FARDC qui étaient basées ici sont allés à Kamombo dans des opérations il y a deux semaines. Il procède à des arrestations arbitraires, les gens sont torturés. Il a son cachot chez lui où il traite les gens comme des animaux. Nous demandons le retour immédiat des FARDC ici pour sauver la population qui est prise en otage avec par les Mai-Mai », a dit à ACTUALITE.CD une source de la société civile locale.
Le commandant du 121e bataillon de l’armée basé à Mikenge, le colonel André Ekembe, dit être au courant de la situation et appelle la population de kipupu au calme tout en promettant de traquer cette milice.
« Nous sommes au courant de tout ce qui se passe à Kipupu. Notre attention était encore fixée du côté Kamombo. Nous sommes déterminés à traquer tous les groupes armés. Je vous assure que dans quelques jours vous ne verrez plus Zelamboma là-bas. Notre souci est de mettre hors d’état de nuire tout celui qui se fait un danger pour la population », a-t-il rassuré.
Les populations des hauts plateaux de Fizi, Mwenga et Uvira sont prises en étau par des groupes armés locaux et étrangers actifs dans la région. L’armée a intensifié ses opérations ces dernières semaines contre ces forces négatives, occasionnant les déplacements massifs des populations.
