(ACTUALITES.CD)
Les miliciens de la coalition twigwaneho-gumino sous le commandement du colonel déserteur Michel Makanika ont été délogés des plusieurs bastions dans les hauts plateaux du territoire de Fizi (Sud-Kivu) à la suite de l’offensive menée en août dernier par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Actuellement, ces miliciens sont signalés dans plusieurs localités des moyens plateaux de Fizi, selon plusieurs sources.Contenus SponsorisésÀ Découvrir AussiL’inscription se termine le 9 novembre. Inscrivez-vous maintenant!UsafisS’inscrirepar Taboola
La société civile du secteur de Tanganyika signale la présence de ces combattants notamment dans les localités de Kabembwe, Bigoboko, Kabembwe et Rutabura près de Mboko qui est le chef-lieu du secteur de Tanganyika. Les assaillants y sont arrivés via la forêt Bijabo, selon la même source, qui sollicite la réaction immédiate de l’armée.
« Il y a la présence des groupes gumino et twigwaneho dans des villages situés sur les montagnes du secteur de Tanganyika, notamment à Bibogobogo, Mugorore, Rutabura et Kabembwe. Ces miliciens proviennent de la forêt de Bijambo près de Kamombo où ils ont fui les opérations des FARDC. Leur présence dans ces villages provoque la panique dans le chef des habitants des moyens plateaux et sur toute l’étendue du secteur de Tanganyika. Ils sont dans ces villages depuis une semaine maintenant et cela après le retrait des FARDC dans cette partie suite aux mutations des unités. Ces miliciens sillonnent librement avec leurs armes dans ces villages », a indiqué à ACTUALITE.CD Sammy Amimo, président de la société civile du secteur de Tanganyika.
Et d’ajouter : « Nous comme la société civile, nous lançons un appel à notre armée pour dire que l’ennemi qui était à Minembwe, Kamombo et Mikarati…n’est plus loin de nous mais plutôt dans nos murs et sa présence tout près de la RN5. C’est vraiment un grand danger pour la sécurité. C’est pourquoi nous demandons aux FARDC de procéder aux opérations contre ces miliciens ».
La présence de ces miliciens dans ces localités occasionne déjà des déplacements des habitants des villages voisins, dont le village Ahesse qui connaît le plus grand nombre de déplacés actuellement.