(7SUR7.CD)
Le dispositif des militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) a été renforcé dans le territoire de Mitwaba situé à 450 kilomètres de la ville de Lubumbashi (Haut-Katanga), un jour après l’incursion des miliciens Maï-Maï Bakata Katanga dans cette partie du pays.
L’information est confirmée à 7SUR7.CD ce dimanche 30 janvier 2022, par un des porte-paroles de la deuxième zone de défense des Forces armées de la RDC qui a requis l’anonymat.
Selon cet officier militaire, un bataillon des militaires FARDC a été dépêché sur place pour sécuriser la population et ses biens. Il a indiqué que d’autres détails seront donnés ce lundi.
« Effectivement, le dispositif sécuritaire a été dépêché sur place mais, c’est mieux que demain (aujourd’hui lundi, Ndlr) vous aurez tous les éléments. Sinon, on a déjà envoyé tout un bataillon qui est déjà sur place à Mitwaba », a-t-il déclaré.
La nouvelle est aussi confirmée à 7SUR7.CD par Jeff Mbiya du Cadre de Concertation de la société civile locale qui a précisé que le renfort arrivé, est composé des éléments de la Brigade Unité de Réaction Rapide (URR).
« Aucun incident entre les forces loyalistes et les miliciens Maï-Maï membres du Mouvement des Indépendantistes Révolutionnaires d’Afrique (MIRA) de Gédéon Kyungu n’a enregistré de deux côtés », a-t-il rassuré.
Il a, par ailleurs, précisé que ces miliciens Maï-Maï ont été désarmés par les forces loyalistes.
« Après la réunion élargie du Conseil territorial de sécurité, le commandement Brigade (URR) basée à Mitwaba, fort du renfort dépêché par la haute hiérarchie, vient de procéder au désarmement des éléments Maï-Maï Bakata Katanga qui étaient cantonnés à l’école catholique Mulumbwe dans la cité Mission de Mitwaba », a-t-il fait savoir.
Il sied de souligner que cette opération intervient après l’entrée « pacifique » de plus de 250 miliciens Maï-Maï Bakata Katanga à Mitwaba avec à leur tête, l’épouse de Gédéon Kyungu Mutanga, Béatrice Monga Nkuma (féticheur de son état).
La situation est calme malgré la psychose au sein de la population. L’armée congolaise a quadrillé tous les coins du centre administratif de Mitwaba, selon la société civile.