Les affrontements ont repris ce lundi: les FARDC promettent « d’aller jusqu’au bout contre le M23 et leurs alliés »

(ACTUALITES.CD)

Les combats ont repris ce lundi dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Les FARDC accusent les combattants « du M23 et leurs alliés » d’avoir ouvert le feu sur les positions de l’Armée congolaise.Contenus SponsorisésÀ Découvrir AussiLes amateurs de paris sportifs gagnent des milliers d’euros avec cette astuceDatawinpar Taboola

« Nous sommes sur la ligne de front à Ishangi. Derrière moi, il y a Mikeno. Nous nous sommes réveillés ce lundi 6 juin sous le feu de l’ennemi, le M23 et leurs alliés. Les FARDC ont riposté de la plus belle manière. A l’heure où nous parlons, Muhati qui est derrière moi est passé sous le contrôle des FARDC. Nous comptons aller jusqu’au bout », a dit dans une vidéo le Colonel Guillaume Djike Kaiko, porte-parole de l’Armée dans la région. 

Vendredi dernier, au cours de la réunion du conseil des ministres, le ministre de la Défense avait assuré que « les services veillent sur la menace ouverte contre la République Démocratique du Congo par le Rwanda sous la couverture des terroristes de M23 que ces forces de défense appuient dans le hauteur de mont Chanzu, Runyoni et Sabinio dans le territoire de Rutshuru ». 

Gilbert Kabanda, disait à cet effet que, « pour parer à toute éventualité les forces armées de la République Démocratique du Congo ont renforcé leur présence dans cette partie du pays ».

Les efforts de dialogue entamés depuis une semaine entre Kigali et Kinshasa ne semblent pas (encore) porter des fruits, du moins jusque-là. Hormis Félix Tshisekedi qui s’est rendu personnellement en Angola et au Congo-Brazzaville, Christophe Lutundula a aussi déployé la machine diplomatique. Les messages des organisations comme l’ONU, l’UE ou encore l’UA condamnent le M23, appellent à la désescalade, et au dialogue sans forcément condamner ouvertement Paul Kagame. Pourtant, pour Félix Tshisekedi, il n’y a point de doute: Paul Kagame est derrière le M23. Juang Xia, Envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs, s’était rendu la semaine dernière à Goma et à Kigali. Il a échangé avec les autorités des deux pays pour calmer les esprits. Visiblement, la reprise de ces combats démontre que le message n’a pas été entendu.

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