(ACTUALITES.CD)
Au moins quatre personnes interrogées sur dix estiment que les principales institutions du pays ou leurs animateurs sont « très corrompus » : gouvernement national (41 %), députés provinciaux (42, 2 %), parlementaires nationaux (45,6 %), tribunaux 45, 7%). Chargée d’assurer la sécurité de la population et de leurs biens, la Police nationale congolaise (PNC) trône en tête des institutions les plus corrompues pour 48 % des répondants. C’est une des conclusions du rapport de sondage intitulé « Congolais cherchent démocrates : entre soif de redevabilité et insatisfaction sociale ». Publié le 31 août, il a été réalisé par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, avec le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci). Le sondage a été réalisé du 25 février au 7 juin 2022 auprès de 5512 personnes âgées de 18 ans et plus. Il a concerné 493 sites d’enquêtes répartis dans les 26 provinces du pays.
Autrement dit, les institutions chargées de rédiger les lois au niveau national et provincial et celles chargées de faire respecter la loi sont perçues comme étant parmi les cinq institutions les plus corrompues.
De plus, plus de 67 % des personnes interrogées estiment que le gouvernement n’a pas été efficace dans la lutte contre la corruption ces 12 derniers mois.
Suivez les explications de Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli.