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La Mission de l’organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO), dont le départ est violemment revendiqué ces derniers mois, promet de redoubler les efforts dans l’exécution de son mandat pour le temps qu’il lui reste en RDC.
C’est ce qu’a affirmé Khassim Diagne, représentant spécial adjoint en RDC du Secrétaire Général des Nations-Unies, dans une adresse à la presse le mardi 27 septembre à son arrivée à Bunia, capitale provinciale de l’Ituri, une des provinces les plus meurtries de l’est du pays.
« Nous sommes les premiers, ensemble avec l’autorité nationale, à reconnaitre qu’il faut rectifier cela. Notre détermination est intacte à ce niveau-là et je peux vous assurer que pour le temps qu’il nous reste, qui sera défini par l’autorité nationale, nous allons redoubler nos efforts », a-t-il déclaré à la presse locale.
Dans la semaine du 25 au 30 juillet dernier, de violentes manifestations ont été menées dans plusieurs villes de l’Est du pays, faisant une trentaine de morts, pour exiger le retrait de la force onusienne notamment accusée d’être complice du terrorisme.
Le gouvernement a assuré aux manifestants qu’un plan échelonné pour le retrait de la MONUSCO d’ici 2024 est déjà élaboré. La force s’est déjà retirée de plusieurs autres régions du pays, en l’occurrence de la province de Tanganyika.