( ACTUALITES.CD)
Dans le cadre du projet de la 3ème phase du programme d’appui à la réforme de la Police ( Parp 3) fruit d’un partenariat signé entre le gouvernement congolais et l’Union Européenne que le Centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité Genève (DCAF) ensemble avec l’agence belge de coopération Enable et l’association Coginta a organisé deux journées de réflexions des organisations de la société civile et des médias sur la réforme de la police nationale congolaise .
L’objectif étant d’amener les acteurs de la société civile et les médias à repenser leurs rôles et actions pour contribuer à la bonne avancée de la réforme de la Police Nationale Congolaise et à engager des actions concrètes pour stimuler de manière objective et constructive le débat citoyen sur la réforme de la PNC et sur la réforme du secteur de la sécurité dans le pays.
Au cours de ces assises les intervenants ont tout d’abord dresser un état des lieux de la réforme de la Police Nationale ensuite échanger sur les enjeux et obstacles qui ont freiné la bonne avancée de la réforme du point de vue de la société civile et des médias et enfin les actions à envisager pour renforcer le rôle de la société civile et des médias dans la réforme de la PNC.
Parmi les trois obstacles majeurs qui ont été identifiés dans la réforme de la police l’on cite : la méconnaissance du processus de la réforme , le manque de financement du processus de la réforme et la faible implication des médias dans la réforme de la police nationale congolaise . Quelques perspectives ont été également formulées à savoir le renforcement de capacité des acteurs de la société civile et des médias en matière de la gouvernance du secteur de la sécurité plus particulièrement sur la réforme de la police mais aussi les emmener à savoir comment il peuvent traduire cela en action.
» Je n’ai que des impressions positives pendant ce deux j’ai vu des personnes aussi bien de la société civile que des médias qui ont eu des échanges franc, ça montre en fait l’intérêt du sujet qui a été abordé et l’intérêt de l’implication des acteurs de la société civile et des médias de s’impliquer de manière responsable de la réforme de la police. Ils également identifier les actions concrètes qu’il pourrait engagé pour apporter une contribution et pourrait faire la différence pas simplement au niveau de communautés pour améliorer le niveau de connaissance qui pouvait faire la différence mais également des actions pour accompagner la réforme « , a dit Dr Fatoumata Diallo, Représentante et cheffe d’équipe DCAF/RDC.
Et d’ajouter :
« Nous notre programme le Parp 3 nous sommes près à les accompagner dans ce processus d’appropriation de la réforme de la police nationale congolaise « , a t-elle conclue
L’un des intervenants de cet atelier a rappelé l’important rôle que joue le médias d’atteindre le plus grand nombre des populations.
» L’intérêt est très capital comme vous le savez le média est un pouvoir réel et c’est comme ça qu’on l’appelle « 4ème pouvoir » . Le média on un pouvoir d’influence sur la perception des choses alors, il faut exercer ce pouvoir avec responsabilité . C’est pour cette raison qu’au niveau de la réforme de la police nous avons estimé qu’il est important que les journalistes s’implique s’approprie de la réforme parce que si les journalistes s’approprie de la réforme on est sur que l’opinion publique sera suffisamment sensibiliser et la population va suivre de près la mise en oeuvre de la réforme de la police parce qu’il s’agit de sa question, la sécurité concerne d’abord la population « , a précisé Franck Tshitenge, Consultant en Communication.
Cette conférence de deux jours ont connu également la participation des représentants du secteur de la sécurité, délégué des médias partenaires, représentant du ministère de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, délégués de la Police Nationale Congolaise, délégués des Associations /organisme De droits de l’homme, partenaires internationaux, OIM, représentant de l’équipe PARP 3 etc.