(MEDIACONGO.NET)
Le BCNUDH s’inquiète de plus en plus de la montée des cas de violation des droits de l’homme en RDC. Dans son communiqué de presse sur les tendances des violations des droits de l’homme en RDC publié ce mardi 29 novembre, le BCNUDH a recensé 429 cas de violation des droits de l’homme fin octobre 2022. Ce qui représente une hausse de 3% par rapport au mois précédent où l’on a recensé 416 cas de violation de droits de l’homme.
Selon ce rapport, près de 40% de cas de violation des droits de l’homme sont l’oeuvre des agents de sécurité, soit 171 cas de violation recensés au cours du mois d’octobre. Ce chiffre représente une augmentation de 6% par rapport au mois précédent. La Police nationale congolaise et les Forces armées de la RDC à elles seules ont commis 32% de cas de violation recensés au mois d’octobre. Les groupes armés, en tête sur le classement, ont perpétré 258 cas de violation des droits de l’homme soit 60% au cours de la période sous analyse.
Au niveau des provinces, ce rapport relève que le Nord-Kivu reste la province la plus affectée avec 237 cas de violation, soit 64% des violations documentées dans toutes les provinces affectées par les conflits, suivi du Sud-Kivu (47 violations et atteintes, soit 13%), de l’Ituri (45 violations et atteintes, soit 12%) du Tanganyika (37 violations et atteintes, soit 10%) et du Maniema (3 violations et atteintes, soit 1%).
Enfin, le BCNUDH note que ces cas de violation des droits de l’homme ont occasionné la mort de 16 personnes en détention dans des prisons, des cachots de commissariat de police et des cachots militaires sous la responsabilité des Fardc. Ces cas de décès ont comme causes les maladies, la malnutrition et les mauvaises conditions de détention.