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Dans une déclaration faite ce lundi 28 novembre 2022, la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation de la République démocratique du Congo ( MONUSCO) a salué la tenue du mini-sommet de Luanda et les décisions » fermes » qui s’en sont découlées.
La mission onusienne a, de ce fait, réitéré son engagement à soutenir tous les efforts diplomatiques engagés qui ont abouti, dit-elle, à ces décisions fermes pour une cessation des hostilités et le retrait du M23 des zones occupées.
Elle a aussi émis l’idée de mettre en place un mécanisme de coordination avec la Force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est pour la résolution de la crise sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo.
» La MONUSCO a été officiellement saisie par le ministère des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo pour l’appui à la mise en œuvre des décisions adoptées dans le cadre des processus de paix de Luanda et de Nairobi. A cet effet, la mission réitère son soutien à la mise en œuvre de toutes les dispositions relevant de son mandat« , lit-on dans cette déclaration.
Et de poursuivre, » la MONUSCO est disposée à consulter toutes les parties prenantes au mini-sommet de Luanda afin d’obtenir les clarifications nécessaires. Elle est également prête à mettre en place un mécanisme de coordination avec la Force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est. Elle soutient aussi l’opérationnalisation rapide du mécanisme de vérification ad hoc, établi dans le cadre de la feuille de route de Luanda, et poursuit par ailleurs son appui au processus de Nairobi« .
La mission dit, par ailleurs, rester mobilisée pour la protection des civils avec une approche combinant la protection physique à travers ses composantes en uniforme et les efforts civils visant à l’engagement politique et l’amélioration de l’environnement de protection.
Pour rappel, le mini-sommet de Luanda a réuni le président angolais João Lourenço, en sa qualité de président de la Conférence Internationale pour la Région des Grands Lacs (CIRGL) et de médiateur désigné de l’Union africaine, de l’ancien président Uhuru Kenyatta, en sa qualité de facilitateur de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est, du chef d’Etat burundais Evariste Ndayishimiye, le président de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est ainsi le chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi et le rwandais Paul Kagame qui s’est fait représenté par son ministre des affaires étrangères.
Ce mini-sommet a entre autre donné 48h au M23 pour quitter les différentes localités congolaises occupées depuis avril dernier.
Depuis, certaines sources locales dans l’Est de la RDC renseignent une accalmie relative sur différentes lignes de front.