(MEDIACONGO.NET)
La collaboration entre la population et les troupes de la coalition de Forces armées de la RDC (Fardc) et des Forces de défense du peuple Ougandais (UPDF) a été au centre des échanges entre les acteurs susmentionnés à Bulongo, une agglomération située à une quarantaine de kilomètres de la ville de Beni au Nord-Kivu, mardi 8 novembre 2022.
C’était l’occasion pour le Général Major Bombele Camille, Coordonnateur des opérations « Shuja », menées par la coalition des forces des deux armées (Fardc et Updf), de présenter à la population le nouveau Commandant du contingent Ougandais en RDC, le Général-Major Dick Olum.
Lors de ces échanges à bâton rompue, la population de Bulongo, une commune du territoire de Beni, plusieurs fois victime des attaques des rebelles de Forces démocratiques alliées (ADF) et qui vit la présence de l’Updf, a présenté à ces autorités militaires la situation sécuritaire de leur commune ainsi que du secteur de Ruwenzori qui l’entoure et le niveau de collaboration avec les troupes de cette coalition de forces engagées dans la traque des ADF.
La population a décrit à ces autorités la situation dont elle est victime suite aux récurrentes incursions des rebelles. Madame Masika Wasukundi, qui parle non seulement des tueries des civils mais aussi des violences sexuelles subies par des femmes enlevées dans leurs champs ou dans leurs maisons par des rebelles lors des attaques.
Ces derniers exploitent sexuellement leurs otages (femmes), qui une fois échappées, reviennent parfois soit avec des bébés et/ou des maladies graves, qui constituent aussi des lourdes charges aux familles.
Kavugho Kamandi dit n’avoir pas dormi dans sa maison depuis 3 ans suite à l’insécurité. Elle se déplace à chaque incursion des ADF qui tuent, pillent, incendient des maisons et bien d’autres formes d’exactions. Ces atrocités ont provoqué des déplacements des milliers de familles qui se sont dirigées dans la ville de Beni, en commune de Kasindi et dans d’autres agglomérations du territoire de Beni supposées plus sécurisées.
Depuis que les opérations Shuja ont été lancées en novembre 2021, le cycle de violence n’a pas encore cessé mais commence à diminuer reconnait une certaine opinion au sein de la population.
D’après les rapports de plusieurs organisations de la société civile, en moyenne dix personnes étaient tuées par jour et d’autres dégâts matériels sur l’ensemble du territoire de Beni au Nord-Kivu et Irumu en Ituri.
Ces derniers jours, témoignent certains habitants, même deux jours passent sans qu’on parle d’une attaque attribuée aux ADF ou étouffée avant de créer des dégâts.
C’est comme la société civile du groupement Banande-Kainama, au nord du territoire de Beni qui s’est opposé par le biais de son président Zawadi bin Kasumba, aux déclarations de la coordination urbaine de Beni, demandant la rupture des opérations conjointes Fardc-Updf qui ne parviennent pas à mettre fin aux tueries de civils.
Il se justifie par le fait que la population commence à retourner dans le groupement après un long moment d’abandon suite à des attaques mais qui ont été maîtrisées par l’arrivée des troupes ougandaises en renfort aux Fardc qui y étaient en des faibles effectifs.
Dans la même région mais du côté Ituri, précisément à Boga, certains habitants ont menacé de descendre dans la rue pour protester contre le retour de l’Updf, lors de l’expiration du délai de la première phase de ces opérations.
Ces raisons sont soutenues par plusieurs habitants de la chefferie des Watalinga à l’est du territoire de Beni et du secteur de Ruwenzori. Ricardo Rupande, président de la société civile de ce secteur a plaidé plutôt à l’amélioration de la collaboration entre les Fardc et Updf pour mettre fin à l’activisme des ADF allant même jusqu’à demander la prolongation du séjour des Ougandais dans leur zone.
Dick Olum, Commandant du contingent Updf et Bombele Camille se félicitent des avancées significatives dans la poursuite des leurs opérations dans le territoire de Beni. Ces opérations ont su limiter les attaques répétées sur la route Beni-Kasindi où plusieurs civils sont morts, des véhicules et marchandises pillés et incendiés par les ADF les jours passés.
Destruction des bastions ADF et chaîne d’approvisionnement coupée
Grâce aux opérations des forces de la coalition Fardc-Updf, les rebelles ADF sont maintenant en difficulté de fonctionnement. Les attaques répétées, le manque de nourriture, l’absence des soins de santé, le déplacement régulier et autres, tel est leur vie quotidienne en brousse. Ce témoignage a été donné par les capturés ADF et leurs otages présentés à la coordination des opérations.
Parmi ces capturés, figure Officer Sharif Anino, combattante ADF d’origine kényane, arrivée en RDC grâce à son mari, aussi combattant ADF originaire d’Ouganda.
Elle a été capturée par les forces de la coalition Fardc-Updf lors d’attaque de leurs positions par la force aérienne Ougandaise, tuant plusieurs dizaine de leurs combattants, femmes et enfants et blessants plusieurs autres, témoigne-t-elle.
Ashura Kassim, Burundaise, témoigne que les ADF sont frappées par la famine, manquent des médicaments et se déplacent à chaque instant, même dans des environnements non confortables. Elle remercie les forces de la coalition Fardc-Updf qui lui ont sauvée la vie, après des bombardements de leurs positions.
Les forces de la coalition Fardc-Updf ont annoncé avoir détruit plusieurs bastions des ADF à Beni et Ituri. Le Général-Major Dick Olum rassure que les Fardc et Updf seront déployées jusque dans les confins du territoire afin de mettre fin à l’activisme des ADF.
« Nous allons ordonner aux militaires congolais et Ougandais de chaque fois passer nuit en brousse pour se rassurer qu’ils ont barré la route aux rebelles ADF. Nous avons tous les équipements pour combattre les ADF. Aujourd’hui, ils sont en difficulté et nous pensons que bientôt on va en finir avec eux mais c’est encore un processus… », a-t-il expliqué.
Le Général-Major Bombele Camille a rappelé que la restauration de la paix sera possible avec l’accompagnement de la population, en dénonçant les suspects qui faciliteraient l’ennemi à commettre des exactions, tout en réitérant le message du chef de l’État congolais Félix Tshisekedi, appelant les groupes armés, même les ADF à déposer les armes.
Le président Ougandais, Yoweri Kaguta Museveni, a salué ces frappes contre les ADF, en ces termes : « où qu’ils aillent, nous les atteindrons tant que le gouvernement congolais nous permettra d’opérer avec eux. Félicitations à l’UPDF et félicitations au Gouvernement de la RDC et à l’Armée du Congo. L’ennemi, en désespoir de cause, a maintenant fui au-delà de la limite d’exploitation. Les terroristes ne savent pas qu’en quelques minutes et non en quelques heures nous pouvons atteindre, avec un feu meurtrier, de nombreuses zones, bien au-delà de la limite d’exploitation ».
Grâce aux opérations des forces de la coalition Fardc-Updf, les rebelles ADF sont maintenant en difficulté de fonctionnement. Les attaques répétées, le manque de nourriture, l’absence des soins de santé, le déplacement régulier et autres, tel est leur vie quotidienne en brousse. Ce témoignage a été donné par les capturés ADF et leurs otages présentés à la coordination des opérations.
Parmi ces capturés, figure Officer Sharif Anino, combattante ADF d’origine kényane, arrivée en RDC grâce à son mari, aussi combattant ADF originaire d’Ouganda.
Elle a été capturée par les forces de la coalition Fardc-Updf lors d’attaque de leurs positions par la force aérienne Ougandaise, tuant plusieurs dizaine de leurs combattants, femmes et enfants et blessants plusieurs autres, témoigne-t-elle.
Ashura Kassim, Burundaise, témoigne que les ADF sont frappées par la famine, manquent des médicaments et se déplacent à chaque instant, même dans des environnements non confortables. Elle remercie les forces de la coalition Fardc-Updf qui lui ont sauvée la vie, après des bombardements de leurs positions.
Les forces de la coalition Fardc-Updf ont annoncé avoir détruit plusieurs bastions des ADF à Beni et Ituri. Le Général-Major Dick Olum rassure que les Fardc et Updf seront déployées jusque dans les confins du territoire afin de mettre fin à l’activisme des ADF.
« Nous allons ordonner aux militaires congolais et Ougandais de chaque fois passer nuit en brousse pour se rassurer qu’ils ont barré la route aux rebelles ADF. Nous avons tous les équipements pour combattre les ADF. Aujourd’hui, ils sont en difficulté et nous pensons que bientôt on va en finir avec eux mais c’est encore un processus… », a-t-il expliqué.
Le Général-Major Bombele Camille a rappelé que la restauration de la paix sera possible avec l’accompagnement de la population, en dénonçant les suspects qui faciliteraient l’ennemi à commettre des exactions, tout en réitérant le message du chef de l’État congolais Félix Tshisekedi, appelant les groupes armés, même les ADF à déposer les armes.
Le président Ougandais, Yoweri Kaguta Museveni, a salué ces frappes contre les ADF, en ces termes : « où qu’ils aillent, nous les atteindrons tant que le gouvernement congolais nous permettra d’opérer avec eux. Félicitations à l’UPDF et félicitations au Gouvernement de la RDC et à l’Armée du Congo. L’ennemi, en désespoir de cause, a maintenant fui au-delà de la limite d’exploitation. Les terroristes ne savent pas qu’en quelques minutes et non en quelques heures nous pouvons atteindre, avec un feu meurtrier, de nombreuses zones, bien au-delà de la limite d’exploitation ».
