RDC : « Les forces de sécurité ont fait usage de balles réelles pour disperser des rassemblements de l’opposition pendant le dépôt des candidatures », (HRW)

(7sur7.cd)

D’après le rapport de Human Rights Watch « HRW) du 28 août 2018, Les forces de sécurité gouvernementales de la RDC ont fait usage de balles réelles et de gaz lacrymogènes pour disperser des rassemblements de l’opposition politique largement pacifiques lors du dépôt des candidatures au début du mois d’août 2018.

HRW précise en outre, que les autorités ont également restreint les déplacements de leaders de l’opposition, arrêté des dizaines de partisans de l’opposition et empêché un aspirant candidat à la présidence, Moïse Katumbi, d’entrer dans le pays pour déposer son dossier de candidature pour l’élection présidentielle prévue plus tard cette année.

« Les autorités congolaises ont fermement réprimé l’opposition politique dans une tentative manifeste de contrôler le processus électoral », a déclaré mardi 28 août 2018, Ida Sawyer, directrice adjointe de la division Afrique à Human Rights Watch.

Pour cette ONGI de défense des droits de l’homme, le gouvernement congolais devrait mettre un terme à l’usage excessif de la force contre les partisans de l’opposition, libérer les membres de partis d’opposition et activistes arbitrairement détenus ainsi qu’enquêter sur les violations graves et traduire en justice les responsables.

« Les autorités devraient permettre à toutes les congolaises et tous les congolais de participer pleinement et librement au processus électoral, y compris en laissant Moïse Katumbi entrer dans le pays et s’inscrire en tant que candidat », conclut HRW.

Signalons par ailleurs que Human Rights Watch dit s’être appuyée sur des entretiens en personne et par téléphone en août, avec plus de 45 victimes et témoins des violations, travailleurs médicaux, activistes ainsi que membres et leaders de partis politiques congolais à Kinshasa, à Goma et à Bruxelles, en Belgique.

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A propos de l'auteur : Adeline Marthe