Kalemie : le RRSSJ impliqué dans l’amélioration des relations civilo-militaires dans la province du Tanganyika

Le RRSSJ est impliqué dans le renforcement et l’amélioration des relations entre civils et militaires des FARDC dans la province du Tanganyika, à travers le Projet Lobi Mokolo Ya Sika1 II, officiellement lancé ce 25 février dans la salle de conférences de Beach Hôtel Musalala de Kalemie.

Présidée par le Vice-Gouverneur de province, la cérémonie du jour a connu la participation des Députés provinciaux, de la hiérarchie locale de l’Armée et de la Police Nationale, des Commandants Seconds du SECAS [Service d’Education Civique, patriotique et d’Actions Sociales] et du SCIFA [Service de Communication et d’Information des Forces Armées], venus de Kinshasa.

Le Projet Lobi Mokolo Ya Sika II est en réalité le Programme de Réforme du Secteur de Sécurité dans la province du Tanganyika et s’appuie sur une théorie de changement qui tourne autour de renforcement de confiance et de connaissances, entre les forces de sécurité et la population civile. Il s’étend aussi sur une partie du Haut-Katanga et devra couvrir les Territoires de Kalemie, Kabimba, Nyunzu, Moba et Pweto. A cela s’ajoutent les Centres d’Instruction de Kamina et de Moba.

La mise en œuvre des activités de terrain sera effectuée, entre autres, par une organisation membre du RRSSJ. Par contre, les actions de lobbying législatif [confère les Commissions Défense et Sécurité de l’Assemblée Nationale et du Sénat], de plaidoyer [auprès du Président de la République, des ministères-clés de la réforme du secteur de sécurité…] et autres seront menées par la Coordination Nationale du réseau, à Kinshasa où siègent toutes les institutions de la République.

Financé par le Département Américain – Zone Afrique, pour une durée de 18 mois, ce projet a pour but d’ « Améliorer les capacités des FARDC à protéger les populations civiles, à travers des relations civilo-militaires positives et le renforcement de la compréhension et du respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire ».

Parmi les partenaires techniques de mise en œuvre, on dénombre le SECAS, le SCIFA, la DGEM [Direction des Groupements des Ecoles Militaire) et le RRSSJ.

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A propos de l'auteur : Adeline Marthe