En perspective d’une stabilité globale : Départ définitif ; la Monusco propose deux ans !

(Le Palmares)

Au sortir de la dernière audience lui accordée par le Ministre de l’Intérieur, Martin Kobler a confirmé le lancement du plan de désengagement de la mission onusienne en Rdc.
En effet, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu a fait savoir que le plan de désengagement a déjà commencé à l’Ouest.
Ainsi que le Palmarès a eu à le dire en son temps, l’épicentre des opérations de la Monusco a quitté l’Ouest, notamment Kinshasa pour l’Est où le Quartier général est installé à Goma.
Contrairement à toutes les rumeurs qui ont dernièrement circulé sur le prétendu “sédentarisation “de la Monusco au Congo, Martin Kobler a voulu rassurer l’opinion publique congolaise sur l’inéluctable désengagement de sa mission. Cela entre dans l’ordre normal des choses a fait savoir le préposé de Ban Ki-Moon.

Echéance de tous les enjeux

Il y a toutefois un préalable de taille à remplir le désengagement de la Monusco est tributaire du taux de stabilité que va atteindre globalement le pays. Les prévisions les plus sérieuses tablent ainsi sur la clôture du processus électoral en 2016.

Si tout se passe pour le mieux comme tous les indicateurs sécuritaires l’indiquent, dans deux ans la Monusco devra débarrasser le plancher. Notons ainsi que l’éradication complète de la menace Fdlr fait partie des impératifs après lesquels coure la Communauté internationale.

Normal donc que cette question épineuse soit devenue la principale préoccupation de la Monusco. Cette dernière établit un monitoring rigoureux sur l’éradication de ce phénomène.
C’est du reste dans ce cadre que le Patron de la Monusco a été rencontrer le Ministre de l’Intérieur. Il s’agissait de dresser un bilan à mi-parcours du processus de désarmement volontaire des Fdlr.

La Monusco a le regret de constater que débuté avec beaucoup d’entrain et au départ prometteur, ce processus s’enlise désormais. La Communauté internationale aurait ainsi voulu les choses prendre une vitesse de croisière. Malheureusement, après près de 168 cas de désarmement volontaire, on dirait que la nébuleuse Fdlr a décidé de se rétracter.

D’où la Communauté internationale, à travers la Monusco et de commun accord avec le Gouvernement congolais, a choisi d’agiter le spectre de l’option militaire. Il a été justement décidé en amont que la fin du phénomène Fdlr est envisageable en deux étapes. D’abord le désarmement volontaire, option privilégiée et, en cas d’échec de cette option, le recours à la force sera appliqué.

Parallèlement à l’éradication des Fdlr, la Communauté internationale tient à ce que le processus électoral devant aboutir en 2016, produise des institutions au-dessus de toute contestation ce serait le gage du maintien et de la consolidation de la stabilité que compte atteindre la Monusco aux côtés des Fardc. Dans le plan global de l’Onu, la Rdc devra se doter à l’échéance 2016 d’une unité spéciale nationale à même de continuer à jouer le rôle de la Monusco et de la Brigade spéciale.

 

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A propos de l'auteur : Adeline Marthe

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