[Xinhua] Le porte-parole militaire à l’intérim de la Mission de l’ONU pour la Stabilisation en RDC ( MONUSCO), le colonel Mactar Diop a déclaré mercredi au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations Unies que la situation sécuritaire à travers la province du Nord-Kivu reste caractérisée par une grande instabilité et de la résurgence des activités criminelles par les groupes armés.
Selon lui, cette instabilité est liée à cause non seulement des opérations que menent les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) contre les mutins du M23, mais aussi de la résurgence des activités criminelles perpétrées par les Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) et les groupes Mayi-Mayi.
L’officier onusien a précisé que sept civils ont été tués le 17 mai dernier par les FDLR qui avaient attaqué le village Chambucha, situé à 15 kilomètres d’Otobora dans la province du Nord-Kivu.
Le colonel Mactar Diop a aussi rassuré que la Monusco est largement engagée dans les opérations visant à assurer la protection des populations civiles et elle apporte aussi un soutien logistique de proximité aux FARDC engagées dans les opérations contre le M23.
Par là, il a fait allusion à la situation du 21 mai 2012, où le personnel médical de la Monusco à l’hôpital de niveau 1 du poste opérationnel de Kiwandja a administré des soins d’urgence à des FARDC blessés lors des combats et sécurisé leur évacuation par un hélicoptère de l’armée congolaise déployé pour cette mission.
Xinhua